Elle
s'appelle Walaâ Youssef. Elle est étudiante à l'université de Damas. Et
depuis 2005, elle fait de
l'assistance sociale à titre bénévole au sein
d'une association composée de jeunes syriens.
Parce que cette
association bénéficie du soutien de l’État, les jihadistes engagés en
Syrie ont purement et simplement éliminé Walaâ. Mais comme à
l'accoutumée, chaque fois qu'ils exécutent quelqu'un, que celui-ci
soit un soldat ou un civil, les sanguinaires islamistes excellent
toujours dans la barbarie, veulent constamment faire mieux pour nous
persuader de la justesse de leur cause, de la noblesse de leurs
boucheries. Aussi les bourreaux ont-ils agi de manière à faire de ce
règlement de compte avec ce qu'ils considèrent des pro-Bachar un
châtiment exemplaire en la circonstance, et c'en est un au delà de ce
qu'on peut imaginer.
Walaâ Youssef a été égorgée comme un mouton.
Avec la prière rituelle du sacrifice et la gorge tournée en direction de
la Mecque. Pareillement son père, sa mère et ses deux sœurs ont été
immolés sur le même autel. Au nom de Dieu, le Clément, le
Miséricordieux.
De toute la famille Youssef qui vit au quartier Rokn
Eddin au nord de Damas, seul le petit garçon -figurant sur cette photo
aux bras de Walaâ- a été épargné. Et par miracle, le rescapé ne se
trouvant pas à la maison à l'heure du sacrifice bénit.
A.Amri
04.08.2013