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jeudi 27 février 2020

Escroc, c'est le es-sariq arabe romanisé



« Ainsy devisans, se trouvèrent proche le fleuve d'où Charon estoit desjà party pour passer une grande troupe d'escroqs qui s'estoient tous tuez en duel, et peu s'en fallut qu'ils ne se précipi­tèrent tous dans l’eau, se ressouvenant encore de leurs querelles ; mais Charon, les voyant tous desarmez, se mit facilement au milieu d'eux, faisant des tailles rondes avec son aviron, de sorte qu'il les rengea tous si bien en leur devoir, qu'onques n'auront envie de leur battre. » (Le testament du Gros Guillaume. Et sa rencontre avec Gaultier Garguille en l'autre monde, Paris, 1634, pp. 9/10)

« La nation des Sarrazins est fort ancienne, et m'a le susdit sieur de la Scale apprins, que les Sarrazins sont dits en leur langue Elsarak, c'est à dire, vivans de larrecin; et que comme Naumades, ils habitent sous des pavillons, car Sarak proprement signifie larron. » (Claude Fauchet, Les antiquitez gauloises et françoises, V. 1, Paris, 1610, p. 169)

« Ce sont, dit Bladet, nos ouvriers arabes qui sont revenus piller la ferme. Mirez-moi ça, les salauds pataugent dans le bagali à la recherche du bétail; trop tard pour sarraquer, mes enfants; les boeufs y sont partis. Si nous en faisions autant ? » (Robert Arnaud, Cassard le Berbère : roman, Paris, 1921, p. 149)



Escroc est un mot commun à trois langues romanes: le français [escroc], le roumain [escroc] et l'italien [scrocco]. L'ido, langue construite dérivée de l'espéranto, l'a également adopté [eskrokanto]. Et selon toute vraisemblance, le vocable roman est ap-parenté à d'autres mots celtiques et gothiques [1], [2].

D'où vient au juste ce mot?

Du 17e siècle jusqu'au milieu du 19e, les lexicographies françaises
ont communément adopté l'étymo-logie donnée par Gilles Ménage, à savoir l'italien scrocco, déverbal de scroccare, lequel se rattache à un latin-barbare excroccare qui signifie crocco (« crochet ») [3]. Diez ayant rejeté ce crocco, d'après lui inexistant en italien, et soutenu une étymologie alle-mande, schurke ; ancien haut al-lemand scurgo, signifiant "coquin" et "rogue" [4], c'est cette thèse qui a prévalu jusqu'au 20e. Puis, cet  allemand à son tour rejeté, on a repris le fond de la thèse de Ménage, sans tenir en compte, avérée ou pas, l'inexistence évoquée de l'italien crocco. Ainsi lit-on dans le dictionnaire du TLFi: "Étymol. et Hist. 1634 escroq « malfaiteur? » [...]  Empr. à l'ital. scrocco « écornifleur » (dep. xvies., Varchi d'apr. DEI), déverbal de scroccare (escroquer*)". Et pour escroquer, on lit dans la même source: "1557 (O. de Magny, Souspirs, éd. Courbet, p. 114). Empr. à l'ital. scroccare « manger ou vivre aux dépens d'autrui », attesté dep. av. 1566 (Caro ds Tomm.-Bell.), qui se rattache plutôt à crocco « croc, crochet » (v. ces mots; cf. décrocher..."


En vérité, le français et l'italien, et probablement aussi les appa-rentés latin, celtique et gothique, doivent leurs mots soit à l'arabe السَّارِقُ es-sarik (le voleur), soit à la forme indéfinie de ce même mot, سَارِقٌ sariq (un voleur), du verbe سَرقَ saraqa (voler). Mais avant de démontrer la pertinence de la racine arabe, il faut rappeler que de cette même racine, tout au long des deux derniers siècles, le français a tiré d'autres emprunts. Et ceux-ci ont marqué non seulement des pages de la littérature romanesque, le lexique argotique, le français dit de l'Afrique du Nord, mais aussi, dans une certaine mesure, le discours savant.

Le premier de ces mots est alsarak, attesté sous la plume d'André Thevet, en 1575, au sens de larron [5]. En 1610, on retrouve le même mot, sans l'article al, sarak, sous la plume de Claude Fauchet [6]. Quelque 30 plus tôt, Joseph Scaliger publiait son De emendatione temporum (Correction des temps), et y soutenait que le latino-grec Sarraceni [Σαρακηνός, Sarakênos], sarrasin, dérive de l'arabe السارق essarak (voleur) [7]. Claude Fauchet a pris le mot et la thèse à la volée [8], et les Arabes, à travers les relations de voyages entre autres écrits, n'en furent que plus affublés de cette ingénieuse étiquette identitaire [9].

Il faut attendre le 19e siècle pour voir le mot sous d'autres variantes orthographiques. La première, sareck (1859), est donnée synonyme de "maraudeur" par Louis Du Court [10].  Sous la plume du romancier Louis Noir, le mot est attesté sous deux nouvelles variantes: une première fois en 1868, saraq [11], une deuxième fois, à une date indéterminée, saracq [12]. Une quatrième variante, serrak, est attestée en 1890 sous la plume d'un certain Vidal, auteur de roman-feuilleton [13]. Une cinquième, sarrak, est fournie en 1914 par Jean Henri Probst-Biraben [14], dans une liste de nouveaux emprunts français à l'arabe. Maurice Olivaint rajoute une sixième, sarracqueur, fournie en 1926 [15]. Une septième, sarraqueur, est fournie par André Lanly, en 1970 [16]. Enfin, une huitième, et sauf omission, dernière, sarak, est attestée en 2002 sous la plume de Claude Margantin [17].

Remarquons aussi que, dès le début du 20e siècle, c'est au tour du verbe apparenté à ce substantif arabe d'apparaître dans les textes français. Trois variantes sont attestées: la première, sarracquer, en 1902 dans Mercure de France [18]; la deuxième, sarraquer, en 1908 [19] comme terme de pataouète [20], la troisième, serraker, en 1914, fournie dans le Glossaire de mots empruntés à l'arabe...,de Jean Henri Probst-Biraben [21].

Un autre dérivé, cette fois-ci par voie de substantivation, pour désigner ce que les Arabes appellent سَرِقَةٌ sariqa, variante dialectale سِرْقَة sirqa (vol, action de voler), est attesté sous deux formes: sarraquisme (1970) [22] et sarraquage (1972) [23].

Quand on confronte l'arabe السارق es-sariq (forme définie de  سَارِقٌ sariq) au français escroc, attesté en 1664 sous l'orthographe "escroq" [24], je crois qu'il ne serait pas nécessaire d'aller chercher l'origine du mot français dans l'italien scrocco, quand bien même celui-ci, signifiant proprement voleur [25],[26],[27], et non écornifleur comme le mentionne le TLFi, ne pourrait provenir que de la même racine arabe. 

Il faut rappeler que la voie d'emprunt italienne n'est fondée sur aucun document historique qui l'atteste. Il ne s'agit que d'une hypothèse, probablement erronée, parce que fondée sur la croyance que l'italien, déverbal de scroccare, est tiré de crocco « croc, crochet ».

J'ai cité en exergue le document relatif à la première attestation du mot en français, escroq, pour, d'une part, permettre au lecteur de comprendre la réserve du TLFi quant au véritable sens du mot dans le Testament du Gros Guillaume:  réserve énoncée par ce mot interrogatif
« malfaiteur? ». Et d'autre part, pour dire que c'est probablement en conséquence du vague entourant le sens du mot dans ledit Testament que l'on a rattaché sa supposée racine italienne à crocco.


Deux remarques pour conclure: la première est le scrocco italien n'est qu'une forme de plusieurs variantes du mot: scrocon, scroccone, seroccator, serocchino [28]. Or, en mettant côte à côte ce dernier mot, serocchino [pronocez serokkino], et l'arabe سَارِقٌ sariqon (nunnation de سَارِقْ sariq), on constate l'évidente analogie des deux mots, tant au niveau du sens qu'au niveau de la prononciation. Même constatation avec seroccator et sariq. La seconde est que la racine arabe romanisée semble avoir obéi aux mêmes lois qui ont fait de l'arabe شرطة chorta, de morphologie similaire, l'italien scorta et le français escorte [29].


« Ceux qui tiennent que le mot de Sarasin vient de El Sarak Larron, et qu'il a été donné aux Arabes, parce qu'ils sont tous Larons, ont à mon avis, plus de vraissemblance en leur faveur. Neanmoins je ne voudrois pas conseiller à personne d'aller faire ce conte là à aucun Arabe en beuvant le Racki avec lui. » (Jean Dumont, Voyages en France, en Italie, en Allemagne, à Malthe et en Turquie, T. 2, La Haye, 1610, p. 259)


A. Amri
27.02.2020
 

Notes: 


1- John Thomson, Etymons of English words, Edinburgh, 1826, n.p.

2- Jean Auguste, Dictionnaire d'étymologie française, Bruxelles et Paris, 1862, p. 120.

3- Gilles Ménage, Dictionnaire étymologique de la langue française, V. 1, Paris, 1750, p. 548.

4- Emile Littré, Dictionnaire de la langue française, V. 2, Paris, 1874, p. 1489.

5- André Thevet, La cosmographie universelle, V. 1, Paris, 1575, p. 153
 
6- Claude Fauchet, Les antiquitez gauloises et françoises, V. 1, Paris, 1610, p. 169

7- Opus de emendatione temporum [1583], Ed° 1629, p. 111.

8- Les antiquitez gauloises et françoises, V. 1, Paris, 1610, p. 169
 
9- Quelques exemples d'auteurs du 19e siècle qui semblent s'être complus à relayer  la fausse étymologie de sarrasins: 
-Justin Cénac-Moncaut, Aquitaine et Languedoc, ou, Histoire pittoresque de la Gaule, V. 2, Paris, 1844, p. 316, note 35.
-Paolo Della Cella, Voyage en Afrique au royaume de Barcah et dans la Cyrénaïque à travers le désert, trad. Adolphe Pezant, Paris, 1811, p. 265
- Charles Mullié, Fastes de La France, V. 1, Paris, 1859, p. 161
- José Antonio Conde, Histoire de la domination des Arabes et des Maures en Espagne et au Portugal, V. 1, Paris, 1825, p. 56, note 1.
 

11- Le brouillard sanglant (roman), Paris, 1868, pp. 204/205/224/230/242/243/247

12- Jean Casse-Tête, Paris, avant 1920, p. 355. 

13- La ferme incendiée : feuilleton, in Patriote algérien, Alger, 31.12.1890

14 - L'influence des langues voisines sur le français en Algérie, in Congrès International pour l’extension et la culture de la langue française, 3e session [Gand, 11-14 septembre 1913], E. Champion (Paris), 1914, p. 33.

15- Le roman français dans l'Afrique du Nord: conférence, in Annales africaines: revue, Alger, 07.05.1926

16- Le français d'Afrique du Nord: étude linguistique, Bordas, 1970, p. 105.

17- Claude Margantin, L'Ouadi des épines, Atlantica, 2002, p. 97.

18- Mercure de France, Paris, 15.10.1920

19- Le Louëtte algérois, Alger, 02.02.1908.

20-  Mot attesté depuis 1889; n.m. de l’ar. باب الواد Bab el Oued, nom du quartier populaire européen d'Alger où ce parler a pris naissance. De Babaloüette, attesté en tant que toponyme algérois depuis 1635 sous la plume de Pierre Dan , rendu Baboloet en 1656 par Emanuel d'Aranda , à Bablouette puis paplouette désignant, en parler pied-noir, un habitant de Bab el Oued, puis sa langue, le mot a évolué pour donner naissance à Papa-Louette, titre d'un journal satirique paru à Alger en 1905, puis au mot pataouète. (Ling.) Parler des Français d'Algérie, à l'époque où celle-ci était française, comportant beaucoup d'emprunts à l'arabe, à l'espagnol et à l'italien.

21- Henri Probst-Biraben, op. cit. p. 33.

22- Le français d'Afrique du Nord: étude linguistique, Bordas, 1970, p. 105.

23- Paul Achard, Salaouètches : évocation pittoresque de la vie algérienne en 1900, Balland, 1972, p. 78

24- Le testament du Gros Guillaume et sa rencontre avec Gaultier Garguille en l'autre monde, Paris, 1634, p. 10.

25- Jean Charles Emmanuel Nodier, Pierre Victor Verger, Dictionnaire universel de la langue française, T. 1, Paris, 1832, p. 626.

26- Jean-Philippe Barberi, Grand dictionnaire français-italien et italien-français, V. 1, Paris, 1854, p. 406.

27- Costanzo Ferrari, Joseph Caccia, Gran dizionario italiano francese e francese-italiano, Paris, 1874, p. 308.

28- Giuseppe Boerio, Dizionario del dialetto veneziano, Venise, 1856, p. 636.

29-Escorte: voyage du mot de l'arabe au siculo-arabe puis à l'italien, au français et à l'anglais



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samedi 13 août 2016

La Tunisie est-elle un Etat voyou ?


A l'heure où notre économie est au plus mal, à l'heure où le pays appelle de tous ses vœux les capitaux étrangers pour l'aider à sortir du goulot de la bouteille, nous apprenons non sans tristesse qu'un couple d'investisseurs français s'est fait ruiner à Zarzis par un escroc tunisien. Et comble du malheur pour ce couple, au lieu d'arrêter leur arnaqueur et œuvrer à réparer leurs préjudices, les autorités locales auraient fait preuve à la fois d'incurie totale envers eux et de complaisance à l'égard du coupable.

Pour autant que la version du quotidien français
Yvon Bisiaux (Photo DDM, L.G)
soit conforme à la vérité
1, cette histoire ne peut que nous indigner. Car la morale à en retenir se résumerait comme suit. La main qui s'était tendue depuis l'Ariège français
, amicale et généreuse -peut-on dire, pour contribuer au renflouement de notre économie, s'est fait «amputer» par les bénéficiaires directs de son apport de fonds. Tandis que la main du voleur, comme devenue plus longue à la faveur de son forfait et de la corruption des autorités tunisiennes, poursuit dans l'impunité ses crimes. L'escroc ayant apparemment réussi à s'acheter des consciences locales et usurper des droits de partie civile, c'est lui-même qui poursuit désormais devant la justice le couple français qu'il a arnaqué ! 

Certes, ce paradoxe de situation illustre bien le vieil adage tunisien: «ضربني وبكي وسبقني وشكى » («il m'a frappé et a pleuré puis m'a devancé pour se plaindre»). Mais en vertu de quel code juridique, ou quelle «charia» révolutionnaire, la main spoliée peut-elle se faire couper dans notre pays, alors que la main coupable, voleuse, devient immaculée, exempte de toute souillure, et s'approprie en plus des droits qui ne sont pas les siens, lui permettant d'intenter des procès contre la «main amputée» ? Est-ce par ce brillant génie national, hors du commun, et par de telles gratifications (aux victimes et à leur escroc) que notre État espère gagner la confiance des étrangers et de leurs capitaux ?

Mais tout en soulevant à bon droit ces questions qui interpellent les autorités tunisiennes, d'autres questions non moins légitimes nous interpellent à leur tour et méritent l'attention de la partie plaignante française. Comment un chef d'entreprise français, supposé assez rodé, ayant à son actif une expérience de trente ans, ancien gérant des magasins «Géant du carrelage» à Pamiers et Saint-Girons, peut-il se faire flouer par un chauffeur de taxi tunisien ? Où sont
(dans cette version de la Dépêche qui n'en fait aucune mention) les avocats, les titres de propriété, les garanties du cadre juridique des investissements étrangers ? Où sont, s'il y a réelle connivence étatique, les rôles qui incombent aux services consulaires de la France et à l'ambassade de ce pays ? Pourquoi la presse tunisienne, écrite ou audiovisuelle, n'a pas été saisie de cette affaire, alors qu'elle compte plus d'un journalistes d'investigation, indépendants et courageux, qui auraient pu faire là-dessus toute la vérité ?

Évidemment, faute de lumière sur les dessous de cette supposée escroquerie où seule la partie française a donné jusqu'ici sa version des faits, il ne nous est pas permis de défendre ni d'accuser
si hâtivement qui que ce soit. Tant que le mystère ne sera pas levé sur les points d'interrogation soulevés et sur tant d'autres encore2, nous ne pourrons faire valoir dans l'immédiat que le juste principe de droit universellement reconnu: tout accusé est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. 

Néanmoins,
à supposer que les doléances du couple français soient conformes à la vérité -et tout ce qui suit est placé sous cette hypothèse, il y a lieu de parler d'un monument d'injustice. Lequel ayant pour scène non un théâtre de l'absurde, mais la terre tunisienne. Et il nous écœure autant par son énormité que par le laisser-aller dont les pouvoirs locaux ont fait preuve envers le couple de Français lésés, et la complaisance de ces mêmes pouvoirs à l'égard du coupable.

Après tous les coups durs portés à l'image nationale par le terrorisme daéshien exporté avec la complicité du gouvernement de la Troïka vers la Syrie, l'Irak et l'Europe
, après le récent scandale éclaboussant le Pôle judiciaire de la lutte contre le terrorisme, après le scandale de la patrouille de police qui a racketté un citoyen et lui a extorqué près de 38 mille dinars, après le scandale des stents et des produits anesthésiants frelatés, après tant de faits accumulés qui montrent la connivence active ou passive de l'Etat dans des affaires criminelles,  cette présumée escroquerie frappant le couple français et supposée impliquer de surcroît des fonctionnaires locaux (dont le gouverneur de Médenine), nous autorise à nous demander si la Tunisie est encore un État constitutionnel et républicain, ou n'est plus qu'un piètre État voyou.

A. Amri
13 août 2016



=== Notes ===

1- Cette réserve est d'autant plus légitime que le journal français qui rapporte les faits ne cite d'autre source que les seules doléances du couple ariégeois. Et il est à regretter que les pages électroniques tunisiennes qui ont repris, plus ou moins allégée3, cette version n'aient fait aucune investigation du côté de la partie tunisienne, ni auprès du présumé escroc ni auprès des autorités publiques supposées complices, pour éclairer dans l'intérêt de l'information objective et de la vérité cette affaire.

2- Parmi ces points d'interrogation: comment un homme aussi rodé peut-il accepter d'acquérir un terrain par l'intermédiaire d'un prête-nom, sans avoir en main au préalable les garanties juridiques nécessaires, actes en bonne et due forme, qui lui permettent de prévenir tout abus de la part du contractant formel sur le papier, qui lui a prêté son nom ? Quel est le statut juridique exact de ce chauffeur tunisien accusé d'escroquerie ? Est-il un associé à part entière, un simple salarié ou l'un et l'autre à la fois ? Si le terrain a été vendu par cet escroc, que signifie alors "l'entrepôt [des Bisiaux] de Zarzis" dont il est fait mention dans les doléances du couple français, dans un contexte historique apparemment plus récent et postérieur à la vente évoquée ? Comment ce couple d'investisseurs acceptent-ils que 4 containers de céramique importée d'Espagne et d'Italie soient indéfiniment bloqués à la douane? A-t-on contacté, directement ou par courrier, les hauts responsables tunisiens pour les mettre au courant de cette injustice ?

3- Ci-dessous les quelques pages électroniques qui ont fait écho à cette affaire, toutes citant l'unique souurce: La Dépêche du Midi:
- akherkhabaronline.com.
- alchourouk.com
- webdo.tn
  






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