Il a juste 15 ans, et ils l'ont tué quand même.
Mohammad Qataa, un petit Gavroche d'Alep qui sillonnait au quotidien les rues
avec son "mini café ambulant": une théière, une cafetière et une boite à sucre. Un petit "kahwaji" comme tant d'autres dans la jungle arabe, condamnés par la misère à devenir adultes sitôt sortis de l'enfance et se battre comme ils peuvent pour gagner quelques sous.
Ce damné de la terre n'avait que 15 ans et pouvait même s'estimer "opposant" si l'on en juge par la photo sur laquelle on le voit au milieu des manifestants quand la révolte syrienne était encore pacifique.
Et ils l'ont tué quand même, les fous d'Allah!
Aucun égard pour son visage et son âge d'enfant. Aucun égard pour sa pitoyable condition. Aucun égard non plus pour les pleurs et malheur de ses parents. Aucun égard chez les fous d'Allah!
Ils l'ont tué parce qu'il aurait proféré des "propos blasphématoires", alors que la réalité est tout autre. Mohammad Qataa a été tué pour avoir refusé de servir un café gratuit à un "cow-boy" islamiste.
"Personne ne peut rêver d'obtenir de moi cette faveur", a-t-il dit au jihadiste du racket imbu de son autorité et son droit. Et pour être plus persuasif, il a ajouté:" pas même le prophète Mohamed en personne s'il revient pour me réclamer un café gratuit!"
Cela s'est passé à Alep le samedi 8 juin. L'adolescent a été capturé sur-le-champ et conduit par une milice de Nosra. Vraisemblablement, il a été battu et torturé durant la nuit. Et le lendemain sur une place publique et en présence de ses parents, malgré les implorations de la pauvre mère il a été exécuté de deux balles avec un fusil automatique.
D'après les témoins, les bourreaux ont un accent, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas syriens. Le sang de cet enfant rejaillira sur tous les criminels des pouvoirs islamistes, qu'ils soient à Tunis, au Caire ou à Doha. Car les véritables maitres des hautes œuvres jihadistes en Syrie sont les Frères musulmans et leurs électeurs dans les pays du Printemps arabe.
A. Amri
11 juin 2013
Mohammad Qataa, un petit Gavroche d'Alep qui sillonnait au quotidien les rues
avec son "mini café ambulant": une théière, une cafetière et une boite à sucre. Un petit "kahwaji" comme tant d'autres dans la jungle arabe, condamnés par la misère à devenir adultes sitôt sortis de l'enfance et se battre comme ils peuvent pour gagner quelques sous.
Ce damné de la terre n'avait que 15 ans et pouvait même s'estimer "opposant" si l'on en juge par la photo sur laquelle on le voit au milieu des manifestants quand la révolte syrienne était encore pacifique.
Et ils l'ont tué quand même, les fous d'Allah!
Aucun égard pour son visage et son âge d'enfant. Aucun égard pour sa pitoyable condition. Aucun égard non plus pour les pleurs et malheur de ses parents. Aucun égard chez les fous d'Allah!
Ils l'ont tué parce qu'il aurait proféré des "propos blasphématoires", alors que la réalité est tout autre. Mohammad Qataa a été tué pour avoir refusé de servir un café gratuit à un "cow-boy" islamiste.
"Personne ne peut rêver d'obtenir de moi cette faveur", a-t-il dit au jihadiste du racket imbu de son autorité et son droit. Et pour être plus persuasif, il a ajouté:" pas même le prophète Mohamed en personne s'il revient pour me réclamer un café gratuit!"
Cela s'est passé à Alep le samedi 8 juin. L'adolescent a été capturé sur-le-champ et conduit par une milice de Nosra. Vraisemblablement, il a été battu et torturé durant la nuit. Et le lendemain sur une place publique et en présence de ses parents, malgré les implorations de la pauvre mère il a été exécuté de deux balles avec un fusil automatique.
D'après les témoins, les bourreaux ont un accent, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas syriens. Le sang de cet enfant rejaillira sur tous les criminels des pouvoirs islamistes, qu'ils soient à Tunis, au Caire ou à Doha. Car les véritables maitres des hautes œuvres jihadistes en Syrie sont les Frères musulmans et leurs électeurs dans les pays du Printemps arabe.
A. Amri
11 juin 2013