«Les ghaouâzi feignent d’avoir été piquées par une abeille qu’elles cherchent sous leur costume en poussant de petits cris pour saisir l’insecte imaginaire. Sans discontinuer la danse, elles enlèvent d’un mouvement rapide une première pièce de leur vêtement et la jettent sur le tapis ; puis elles se dépouillent d’une seconde en appelant : nahleh, nahleh avec des gestes qui expriment tour à tour la crainte d’être piquée et l’espoir de voir bientôt l’ennemi hors de la place. A force de recherches toujours infructueuses, elles finissent par ne conserver qu’un voile très léger qu’elles laissent flotter au gré de leurs mouvements. Peu à peu la danse devient plus vive, les figures s’animent et, par un mouvement « involontaire », la dernière pièce du costume ne tarde pas à rejoindre les autres. » (Henry de Vaujany, Le Caire et ses environs, E. Plon (Paris), 1883, pp. 91/92)
Que peut-il y avoir de commun entre le Moulin Rouge, le Lido, et les sinistres ruines abandonnées
dont on voit l'illustration sur ce collage de photos ?
Selon toute évidence et aussi
étrange que cela puisse paraître à certains, les deux établissements
parisiens, cabarets des plus prestigieux, partagent avec le nom arabe
des ruines illustrées la même racine étymologique. Et il semble non moins évident que tout ce qui fait la nomenclature du cabaret occidental
moderne[1],
ne serait que la reproduction de ce à quoi le cabaret oriental
s'identifie. Mais avant d'aborder ces deux points, voyons ce que le TLFi
nous dit au sujet de "cabaret".
Mot attesté en français dès 1275, dont la première forme kabaret apparaît dans le Livre des bans et ordonnances de Tournay, manuscrit 215. "Terme attesté presque exclusivement en picard et en wallon aux 13eet 14es.", précise encore la même source, qui indique qu'il est emprunté au moyen néerlandais cabaret (caberet, cabret) « auberge, cabaret, restaurant à bon marché », avant de clore la définition par une autre remarque: ce cabaret (caberet, cabret) néerlandais est lui-même emprunté à l'ancien picard camberete « petite chambre », l'équivalent du français "chambrette".
Cette attribution au néerlandais semble dénuée de tout fondement philologique. Et ce pour quatre raisons au moins.
Rappelons d'abord que le mot français a été longtemps considéré d'origine obscure. A part Gilles Ménage (17e siècle) [2] qui a tenté de le rattacher à un supposé caparetum latin, lui-même issu d'un mot grec signifiant "manger à goulée",
et qui fut cité avec réserve jusqu'au 19e siècle, les lexicographes des
deux derniers siècles semblent s'accorder à dire que "l'origine du mot reste à trouver". C'est l'opinion que partagent, entre autres, Philippe Le Bas[3], Emile Littré[4], Auguste Scheler[5], Albert Dauzat[6], et j'en oublie. Et d'une.
Et
de deux: ni "cabaret", "caberet", "cabret", ni tout autre forme de mot
apparenté ne semblent figurer dans un dictionnaire néerlandais antérieur
au 20e siècle. Les dictionnaires français-néerlandais de Pieter Marin[7], Jean Des Roches [8], Jacques François Jean Heremans [9], Jacob Kramers[10], Gilad Soffer[11],
dans toutes les occurrences associées au français "cabaret" donnent
diverses synonymes néerlandais dont pas un n'a la moindre analogie avec
le mot français. La seule référence (que j'ai pu trouver sur le web)
attestant du mot est "Néerlandais - Vocabulaire en contexte", et voici la traduction de la définition qu'elle donne du mot: "1-
A Paris un cabaret est un petit théâtre avec un café, où se produisent
des revues, des spectacles de variétés et des spectacles du genre léger;
aux Pays-Bas et en Allemagne, le cabaret est plus satirique et
politique. 2- Le cabaret politique a fleuri dans les années 30 et 60:
c'était une sorte de spectacle avec des blagues et des chansons de
protestation."[12].
Et de trois: contrairement à ce que nous dit le TLFi, plus d'une référence néerlandaise soutient que "cabaret is een Frans woord" (cabaret est un mot français). Et ce mot figure d'ailleurs dans De Franse woorden in het Nederlands [13], titre qui se traduit par "Des mots français en néerlandais".
Et de quatre: il serait étonnant, et c'est le moins que l'on puisse en dire, que "cabaret", "caberet" ou "cabret" aient pu exister en néerlandais sans être dénichés par Littré, Dauzat, Deny, pour ne citer que ces trois auteurs, dont les deux derniers, du reste, jugent plus probable une origine arabe.
Cette
origine dont le TLFi ne veut pas apparemment entendre parler, se
décline, dès le 19e siècle, sous deux formes. Il y a d'abord le خمارات "khammarat" proposé par Antoine Paulin Pihan [14], pluriel de خمارة khammara (taverne, cabaret), dérivé deخمر khamr (vin). Pihan l'avait soutenue en se fondant sur une notice d'Etienne Quatremère [15] qui la rendait assez plausible. D'ailleurs, Deny, une première fois, suivi de Dauzat[16], estimaient possible que le français ait pu dériver son "cabaret" de ce "khammarat" arabe.
Mais, plus pertinente encore, la seconde racine: خرابات kharabat, en quoi Jean Deny [17] voit le prototype du mot roman. Et il faut souligner que les références qui concordent avec cet avis ne sont pas rares.
Dès 1810, le linguiste, philologue et orientaliste-arabisant Antoine-Isaac Silvestre de Sacy remarquait la pertinence du mot arabe "duquel, écrit-il, vient sans doute notre mot cabaret [18] ". En 1868, quoique ne citant pas les racines, Alexis Favrot publie une liste de nombreux mots français d'origine arabe parmi lesquels figure cabaret[19]. En 1943, c'est de cette racine kharabat que Jean Deny tire la racine du mot français[20]. Étymologie que corroborent de nombreux dictionnaires bilingues publiés dès le 19e siècle, dont le turc-français de Thomas Xavier Bianchi [21], le persan-arabe-anglais de John Richardson [22], l'hindoustani-anglais de John Shakespear [23]...
Les mots arabes «kharabat خربات » et «kharba خربة » (ruine), tous deux
dérivant de «خراب kharab» (destruction, démolition), du verbe خَرِبَ khariba (tomber en ruine, se démolir), désignent proprement tout habitat en ruines ou une
masure abandonnée. C'étaient
(et ce sont toujours) le refuge de fortune, quelquefois de
prédilection, pour les buveurs, les noctambules noceurs, les fêtards,
bref, tous les joyeux drilles fuyant la société conservatrice et ses tabous, et pouvant réaliser dans ces espaces mi-clos ce que la bien-pensance des leurs désigne par fassad ou fahicha.
De
ce prototype arabe ayant à ce jour ce sens-ci restreint, le mot a
voyagé, au fur et à mesure de l'expansion musulmane, pour s'introduire en Perse[24], aux Indes[25], en
Afghanistan[26], en Turquie[27], etc., au sens de « taverne, cabaret, lieu de prostitution ».
Au 14e siècle, Mahmoud Ghazan Khan, ilkhan de Perse de 1295 à 1304, a voulu interdire, par devoir religieux, les kharabat. Mais la tradition de ces établissements était tellement ancienne que le monarque n'a pu le faire, de peur de compromettre des intérêts séculaires attachés à l'activité de ces établissements. L'orientaliste allemand Walter Behrnauer écrit à ce propos: "Gazan défendit d'établir de pareilles maisons (kharâbât), et d'y recevoir des femmes débauchées; à ses yeux, leur suppression appartenait aux devoirs absolus de la religion. Cependant comme des raisons d'intérêt les avaient fait tolérer depuis les anciens temps, et que cette habitude était devenue constante, on ne pouvait pas tout d'un coup abolir un pareil usage; il fallait y travailler graduellement, jusqu'à ce qu'il pût être aboli complètement. En attendant, il était urgent de ramener les femmes qui n'avaient pas de penchant pour cet infâme métier. C'est une injustice manifeste de forcer à une manière de vivre vicieuse celle qui n'y est pas encline. En conséquence il défendit de vendre les filles à la classe des maîtres des kharâbât; celles qui s'y trouvaient étaient, libres d'en sortir; personne ne devait les en détourner."[28]
Au 14e siècle, Mahmoud Ghazan Khan, ilkhan de Perse de 1295 à 1304, a voulu interdire, par devoir religieux, les kharabat. Mais la tradition de ces établissements était tellement ancienne que le monarque n'a pu le faire, de peur de compromettre des intérêts séculaires attachés à l'activité de ces établissements. L'orientaliste allemand Walter Behrnauer écrit à ce propos: "Gazan défendit d'établir de pareilles maisons (kharâbât), et d'y recevoir des femmes débauchées; à ses yeux, leur suppression appartenait aux devoirs absolus de la religion. Cependant comme des raisons d'intérêt les avaient fait tolérer depuis les anciens temps, et que cette habitude était devenue constante, on ne pouvait pas tout d'un coup abolir un pareil usage; il fallait y travailler graduellement, jusqu'à ce qu'il pût être aboli complètement. En attendant, il était urgent de ramener les femmes qui n'avaient pas de penchant pour cet infâme métier. C'est une injustice manifeste de forcer à une manière de vivre vicieuse celle qui n'y est pas encline. En conséquence il défendit de vendre les filles à la classe des maîtres des kharâbât; celles qui s'y trouvaient étaient, libres d'en sortir; personne ne devait les en détourner."[28]
"La nomenclature de kharabat, écrit Abbas Amanat[...], pourrait
bien refléter le dénigrement du mode de vie nocturne et sa relégation
dans des quartiers délabrés et peu recommandables, ou dans des ruines
antiques (kharabeh) à la périphérie des villes. Par extension, il
a été appliqué aux tavernes des quartiers zoroastriens, juifs,
chrétiens (à l'exemple des Arméniens) et hindous où le service du vin
dans un espace semi-public était toléré. Au kharabat, les sexes
opposés, y compris les prostituées et les transsexuels, hommes et
femmes, pouvaient se mélanger, et la musique, la danse et les
réjouissances étaient monnaie courante[29]".
Comme
on le voit, référent et référé le cabaret occidental moderne n'est que
le produit du prototype arabo-musulman, quand bien même celui-ci, du
fait des interdits et tabous religieux, ne pourrait prétendre à meilleure appellation que celle de cabaret borgne.
Le mot kharabat romanisé aurait fait sa première apparition en Picardie à travers
la langue d'oïl, au 13e siècle. Et comme la plupart des mots français tirés de l'arabe, il a subi sa part d'altération, une métathèse de phonèmes renversant l'ordre des deux dernières syllabes ayant fait de "cara-bat" "caba-ret".
A. Amri
17.02.2020
Notes:
1-
Si le cabaret parisien n'a commencé à flirter avec l'art dans sa forme
coquine, où se côtoient divertissement et prostitution, qu'à partir de
1943, on peut dire qu'en Orient ce type d'art remonte à l'antiquité, et
les ambubaies syriennes, mi-artistes mi-prostituées, étaient déjà connues même par les auteurs romains. Quant aux cabarets
cairotes, comme nous l'apprend Pierre Loti, entre autres âmes damnées
d'orientalisme, ils avaient leurs "revues" coquines depuis le 19e
siècle, exécutées tantôt par des almées ou des ghawazis, tantôt par des
travestis. Et de nombreux auteurs tels que Louis Claude Joseph Florence
Desnoyers, Paul Gavani, Goupil Fesquet, Henry de Vaujany, Antoine
Barthélemy Clot-Bey, ont décrit, au milieu du 19e, la danse nahleh (de
l'ar. نحلة abeille ) qui n'est autre que le prototype du streaptease
occidental.
Laissons les revues et parlons lexique de cabaret: alcool, vin, coupe, tasse, gobeau et gobelet, café, godet, dame-jeanne[1][2], gaupe, gourgandine, eau-de-vie (comme aqua vitae, aquavit, branntwein, whisky et vodka, ce sont des calques de l'expression alchimique arabe اكسير الحياة [élixir de vie]), siroter (dérivé de sirop), sorbet, absorber (dérivé de la même racine que sorbet, sirop, chorba) caoua, limonade, orangeade, cidre (par le grec σῑ́κερᾰ sikéra (boisson enivrante) de l'arabe سَكِرَ sakira (s'enivrer), cuine, carafe, scène, arroser, sabler...
2- Dictionnaire étymologique de la langue française, T. 1, Paris, 1750, p. 275.
3- Dictionnaire encyclopédique, T. 3, Paris, 1841, p. 511
4- Dictionnaire de la langue française, V. 1, Paris, 1863, p. 445.
5- Dictionnaire d'étymologie française d'après les résultats de la science moderne, Bruxelles, 1873, p. 69.
6- Dictionnaire étymologique de la langue française, Larousse (Paris), 1938, p. 122.
7- Dictionnaire hollandais-français et français-hollandais, Amsterdam, 1782.
8- Nieuw nederduytsch en fransch woorden-boek / Nouveau dictionnaire françois-flamand (deux volumes), Anvers, 1782
9- Nederlandsch-Fransch woordenboek, Anvers, 1869
10- Nieuw Nederlandsch-Fransch woordenboek, Gouda, 1875.
11- 19000+ Vocabulaire, Français - Néerlandais, Néerlandais , Chitchat, 2015
12- Sté d'auteurs, Néerlandais - Vocabulaire en contexte partie 2 / Woorden in context deel 2, De Boek Superieur, 2017, p. 255
13- Jean Jacques Salverda de Grave, Johannes Jacobus Becker Elzinga, De Franse woorden in het Nederlands, J. Müller, 1906, p. 69/290/360
14- Dictionnaire etymologique des mots de la langue francaise derives de l'arabe..., Paris, 1866, p. 79
15- Aḥmad ibn ʻAlī Maqrīzī, Histoire des sultans mamlouks de l'Égypte, traduction et notes de Quatremère, V. 2, Partie 2, Paris, 1845, p. 164
16- Albert Dauzat, op. cit. p. 122.
17- Hotel à côté du Moulin Rouge: article.
18- Relation de l'Egypte par Abd-Allatif, traduction et notes de Silvestre de Sacy, Paris, 1810, p. 392.
Laissons les revues et parlons lexique de cabaret: alcool, vin, coupe, tasse, gobeau et gobelet, café, godet, dame-jeanne[1][2], gaupe, gourgandine, eau-de-vie (comme aqua vitae, aquavit, branntwein, whisky et vodka, ce sont des calques de l'expression alchimique arabe اكسير الحياة [élixir de vie]), siroter (dérivé de sirop), sorbet, absorber (dérivé de la même racine que sorbet, sirop, chorba) caoua, limonade, orangeade, cidre (par le grec σῑ́κερᾰ sikéra (boisson enivrante) de l'arabe سَكِرَ sakira (s'enivrer), cuine, carafe, scène, arroser, sabler...
2- Dictionnaire étymologique de la langue française, T. 1, Paris, 1750, p. 275.
3- Dictionnaire encyclopédique, T. 3, Paris, 1841, p. 511
4- Dictionnaire de la langue française, V. 1, Paris, 1863, p. 445.
5- Dictionnaire d'étymologie française d'après les résultats de la science moderne, Bruxelles, 1873, p. 69.
6- Dictionnaire étymologique de la langue française, Larousse (Paris), 1938, p. 122.
7- Dictionnaire hollandais-français et français-hollandais, Amsterdam, 1782.
8- Nieuw nederduytsch en fransch woorden-boek / Nouveau dictionnaire françois-flamand (deux volumes), Anvers, 1782
9- Nederlandsch-Fransch woordenboek, Anvers, 1869
10- Nieuw Nederlandsch-Fransch woordenboek, Gouda, 1875.
11- 19000+ Vocabulaire, Français - Néerlandais, Néerlandais , Chitchat, 2015
12- Sté d'auteurs, Néerlandais - Vocabulaire en contexte partie 2 / Woorden in context deel 2, De Boek Superieur, 2017, p. 255
13- Jean Jacques Salverda de Grave, Johannes Jacobus Becker Elzinga, De Franse woorden in het Nederlands, J. Müller, 1906, p. 69/290/360
14- Dictionnaire etymologique des mots de la langue francaise derives de l'arabe..., Paris, 1866, p. 79
15- Aḥmad ibn ʻAlī Maqrīzī, Histoire des sultans mamlouks de l'Égypte, traduction et notes de Quatremère, V. 2, Partie 2, Paris, 1845, p. 164
16- Albert Dauzat, op. cit. p. 122.
17- Hotel à côté du Moulin Rouge: article.
18- Relation de l'Egypte par Abd-Allatif, traduction et notes de Silvestre de Sacy, Paris, 1810, p. 392.
19- Alexis Favrot, La nomenclature médicale des Arabes, Paris, 1868, p. 17.
20- « Mots français d'origine orientale d'après les documents fournis par Jean Denys », in Le Français Moderne, II, Paris, 1943, p. 241-251.
20- « Mots français d'origine orientale d'après les documents fournis par Jean Denys », in Le Français Moderne, II, Paris, 1943, p. 241-251.
21- Thomas Xavier Bianchi, Dictionnaire turc-français: a l'usage des agents diplomatiques et consulaires..., V. 1, Paris, 1850, p. 746
22- John Richardson, A Dictionary, Persian, Arabic, And English, Londres, 1829, p. 602.
23- John Shakespear, A Dictionary, Hindūstānī and English, Londres, 1820, p. 380.
24-Walter Behrnauer, Les Institutions de police chez les Arabes, in Journal asiatique, 5e série, T. 15, Paris, 1860, p. 489
25-Marie Théodore Pavie, op. cit. p. 41.
26-Walter Behrnauer, op. cit. p. 499.
27- Thomas Xavier Bianchi, op. cit. p. 740.
28- Mémoire sur les institutions de la police chez les Arabes, in Journal asiatique, 5e série, tome 15, Paris, 1860, pp. 499/500.
29- Abbas Amanat, Remembering The Persianate, in The Persianate World: Rethinking a Shared Sphere, Brill, 2018, p. 49
Au même sujet:
Rendre et dérivés ne sont pas de souche latine
في كلام منسوب للدكتورة نوال السعداوي
Au clair du grand jour, mon amie Hélène
22- John Richardson, A Dictionary, Persian, Arabic, And English, Londres, 1829, p. 602.
23- John Shakespear, A Dictionary, Hindūstānī and English, Londres, 1820, p. 380.
24-Walter Behrnauer, Les Institutions de police chez les Arabes, in Journal asiatique, 5e série, T. 15, Paris, 1860, p. 489
25-Marie Théodore Pavie, op. cit. p. 41.
26-Walter Behrnauer, op. cit. p. 499.
27- Thomas Xavier Bianchi, op. cit. p. 740.
28- Mémoire sur les institutions de la police chez les Arabes, in Journal asiatique, 5e série, tome 15, Paris, 1860, pp. 499/500.
29- Abbas Amanat, Remembering The Persianate, in The Persianate World: Rethinking a Shared Sphere, Brill, 2018, p. 49
Au même sujet:
Rendre et dérivés ne sont pas de souche latine
Quand "scène" et dérivés seront-ils relogés dans leur sakéna arabe ?
D'où viennent l'occitan "caça" et ses dérivés français ?
Faut-il en schlaguer le dico français ?
"Refuser": un verbe qui refuse l'incertitude de Littré et l'ingéniosité de DiezLe dromadaire: il blatère grec ou arbi ?
Dégage, dégagisme.. et les mystes de la philologie
De deux mots il faut choisir le moindre
Mythémologie: hanche et racines arabes à la pelle
Un brin de muguet pour toiفي كلام منسوب للدكتورة نوال السعداوي
Au clair du grand jour, mon amie Hélène