dimanche 8 mars 2020

Des secrets philologiques de secret, secrétaire et secrétaire d'Etat



« Je n'ai qu'un but et qu'une ambition: c'est, en apportant ma pierre à l'édifice des connaissances générales, d'initier les gens du monde à celle d'une histoire ignorée hors d'un petit cercle d'érudits; c'est de rappeler à notre souvenir, à notre gratitude, le nom et les bienfaits d'un peuple civilisateur [les Arabes]; c'est enfin d'éveiller sur lui la curiosité, l'intérêt, l'étude, et de me faire suivre, ou plutôt dépasser, dans la route où je ne tracerai que les premiers pas. » Louis Viardot [1].



Du français secrétaire, l'arabe, tant dialectal que standard, a emprunté سكرتير secrétir, forme masculine du mot, et son féminin سكرتيرة  secrétira. Le
mot s'est introduit d'abord en Égypte, dès la fin du 19e siècle. Il a débarqué au pays du Nil en même temps que Napoléon Bonaparte et ses troupes, lors de la campagne d’Égypte (1798-1801). Plus tard سكرتيرية sicrétérya (secrétariat) a rejoint le couple de dérivés arabisés; et les trois mots, assez bien cotés dans la presse écrite comme chez certains écrivains [2], s'étaient petit à petit  répandus dans le reste du monde arabe.


Secrétaire
Il va de soi que des puristes -comme Hafiz Ibrahim à titre d'exemple, ne béniraient pas l'usage de ces mots qu'ils assimilent à "la bave ophidienne souillant l'Euphrate" [3]. Parce que "ifranguis" (selon la prononciation égyptienne), et "la Mer", métaphore donnée à la langue arabe, "dont les entrailles regorgent de perles", se passerait aisément de ces greffes lexicales superflues. Et dans le cas précis de "secrétaire", l'on considère que "كاتب katib" et son féminin "كاتبة katiba", signifiant à la fois secrétaire et écrivain(e), n'ont pas besoin d'être "suppléés" par un mot non arabe

Or, il se trouve que cet emprunt en l'occurrence indésirable n'est, en vérité, que le rapatriement insoupçonné d'un mot dadhien.  C'est un enfant prodigue de l'arabe, utérin de كاتب kateb et سر sirr (secret), comme le sont "dégage!", "rendez-vous", "cabaret", "escroc", "escorte", et bien d'autres mots parmi des milliers, qui ont traversé du sud au nord la Méditerranée, pour enrichir le grec, le latin, les langues romanes et autres, et dont peu seulement, doxa de l'Occident oblige, sont reconnus arabes. De sorte que lorsque l'un de ces mots revient à son giron natif, comme pour "secrétaire", il ne pourrait s'y faire traiter autrement que par la catégorisation insultante: "كلمة دخيلة kelima dakhila" (mot intrus).


Secrétaire et secret: mots arabes ? Absolument. 

Mais voyons d'abord, en substance, ce que le TLFi dit au sujet de « secrétaire »: le terme est attesté  pour la première fois en 1330, dans une chanson de geste à l'honneur de Girart de Roussillon [4], au sens de « confident ». Et en 1370, soit une quarantaine d'années plus tard, le sens du mot évolue pour signifier « secrétaire et notaire [du roi]. »

Ce sur quoi le TLFi n'est pas assez disert, et qui est de la plus haute importance pour l'intelligence de l'étymologie, c'est que le sens premier de "confident" qu'avait le mot, venait de ce que le secrétaire était d'abord "clerc du secret"[5], appellation datant du règne de Philippe IV le Bel (1285-1314), comme l'atteste l'ordonnance royale de 1309 [6]. 

De ce prototype médiéval "clerc du secret", et selon toute apparence par imitation des italiens [7], on a fait "secrétaire" en 1330, au sens de "confident". Et ce qui me semble fort probable, alors même qu'aucun philologue, à ma connaissance, n'a disséqué le mot pour y soupçonner deux composants, c'est que "secrétaire" serait un mot valise constitué de "secré" [8] et du  verbe "taire". 


Or, ce mot valise, pour autant que ma dissection soit juste, et avant de démontrer que son premier composant "secret" dérive de l'arabe, n'est en soi que le calque sémantique d'une vieille expression du jargon administratif arabo-musulman: le كاتم السر katem es-ser [taiseur du secret] [9],[10],[11],[12], métathèse deكاتب السر kateb es-ser [13] [secrétaire du secret] [14],[15],[16],[17], par quoi on appelait le secrétaire d’État [18], depuis le califat abbasside [19] jusqu'à la fin de l'empire ottoman. Il faut noter que l'appellation a pris diverses formes selon le temps, le lieu et la dynastie. Sous Saladin d'abord, puis les miramolins (Emir al-Mouminin) d'Espagne, le kateb es-ser a été appelé tour à tour وزير كاتب wazir kateb [20](ministre secrétaire) puis وزير الدولة wazir ad-dawla [21] (ministre d'Etat), enfin kateb ed-dawla (secrétaire d'Etat) [22],[23][24], [25].

En 1559, le français qui avait fait de "clerc du secret" son "secrétaire", et de "secrétaire" son "secrétaire des commandements", désignation conservée jusqu'au règne de Henri II, a emprunté à l'espagnol son "secrétaire d'estat" [26]. Voyons dans quelles conditions: "Les Secretaires du Roi étoient anciennement appellez, clercs et Notaires du Roi; et pour le nom de secretaire, on
Claude II de L'Aubespine
Secrétaire d'Etat fr. (1547-1567)

l'attribua au commencement à ceux qui étant près de la personne des Rois, recevoient leurs commandemens: on les appella d'abord Notaires secretaires, ou Clercs du secré. Par une ordonnance de 1309, il est porté, qu'il y aura à l'avenir trois Clercs du secré auprès de la personne du Roi. Comme les grands Seigneurs donnerent aussi à leurs Clercs la qualité de secretaires, ceux qui servoient le Roi prirent par distinction le titre de Secretaires des commandement. Cela continua jusqu'au regne de Henri II. Lorsqu'on traita de la paix avec le Roi d'Espagne en 1559, les François remarquerent que les Ministres qui negotioient pour Philippes II, se qualifioient, secretaires d'Etat. Par émulaton les secretaires des commandemens, se firent aussi apeller secretaires d'Etat. "[27].

S'il peut subsister quelque doute sur le fait que "clerc du secret" est bien le calque de l'arabe "kateb es-ser"[28], je crois que ce doute finira par se dissiper sitôt que j'aurai démontré que "secret" est un emprunt à l'arabe.


Que nous dit le TLFi à propos de ce mot, traité dans deux entrées séparées (substantif et adjectif), ayant chacune son historique propre

Le substantif, attesté depuis le début du 12e siècle (première forme:
secrei) au sens de « ce qui doit être tenu caché, ne doit pas être révélé », est rattaché au latin secretum « lieu écarté, retraite, solitude ». Quant à l'adjectif (première forme: secroie), attesté depuis 1150 au sens de « qui se tait, qui est sur la réserve », il est rattaché au latin secretus « spécial; distinct; à l'écart, solitaire, isolé; caché, secret ».

Il est à remarquer que le "t" n'existait pas dans les vieilles formes, et pour dire "secrète", on écrivait "secrée". Il semble que ce "t" n'a été ajouté que pour donner au mot une morphologie l'apparentant au latin secretus et secretum.


Comment dit-on secret en arabe ?

Kitâb sirr al-'asrâr
Secretum secretorum
سِرٌّ sirr, substantif, سِرِّيٌّ sirri, adjectif, pluriel أَسْرَارٌ asrar, dérivé de


سَرْوٌ sarw (noblesse). De cette racine se tirent le français sérail, attesté dès 1410 au sens de « palais d'un sultan », et indument rattaché au persan[29], ainsi que l'ancien français sire (mot dont l'étymologie, dit Littré, est restée longtemps obscure) et l'anglais sir. Et de cette racine se tire Secretum secretorum, traduction latine de l'arabe سر الأسرار sir al asrar,
texte datant du 10e siècle, traduit en deux versions latines, respectivement en 1145 et 1220, puis dans de nombreuses langues vernaculaires, c'est-à-dire rhéto-romanes, ibéro-romanes, parlers d’oïl, dialectes italiens, etc. 

De l'arabe سِرِّيٌّ sirri, avec l'adjonction d'un "c" épenthétique [30] (autrefois se prononçant "g"), le français a fait "secret", de même sens, ayant pour variantes historiques secré, segré, secroi. Le mot est également passé en anglais: secret, en catalan: secret, en espagnol: secreto, en italien: segreto,  en portugais secreto, en roumain : secret, en sarthois : segret [31], et en latin secretus (adj.) et secretum (subs.)

Avant de conclure, il faut rappeler qu'en 1866, Edmond Drouin a publié un dictionnaire comparatif de neuf langues (français, italien, espagnol, latin, allemand, anglais, grec, hébreu et arabe), afin, disait-il, de "les comparer dans leur esprit et leurs radicaux en prenant pour type primitif l'hébreu et l'arabe." Et parmi les nombreux mots arabo-hébraïques, estimés par cet auteur basiques, figure la racine que je soutiens ici [32]. 

De "secret" se tirent de nombreux dérivés dont secrètement, agent secret, code secret, comité secret, maladie secrète, service secret, société secrète, top secret, ultrasecret, secrétage, secréter, sécréter, secréteur, sécréteur, sécrétine, sécrétion, secrétissime, secrétiste, secrétivité, sécrétoire, secreta, secrétairerie, secrétariat, secrétaire d'Etat...

A. Amri
08.03.2020


Notes:

1- Histoire des Arabes et des Mores d'Espagne, V. 1, Paris, 1851, p. IV.

2- Dont Mohamed Amin Fikri Bek (1857-1898), Mohamed Rachid Ridha (1865-1935), Youssef Kamel (1882-1935), Abdelmassih Antaki (1874-1923), Ibrahim Abdelkader el-Mazni (1889-1949), et bien d'autres répertoriés sur le site Al Waraq, sous le mot de recherche" سكرتير ". 

3- Dans une prosopopée en vers dont le locuteur est la langue arabe, Hafiz Ibrahim (1872-1932) écrit:  أَيَهجُرُني قَومي عَفا اللَهُ عَنهُمُ
إِلى لُغَةٍ لَم تَتَّصِلِ بِرُواةِ
سَرَت لوثَةُ الإِفرِنجِ فيها كَما سَرى
لُعَابُ الأَفاعي في مَسيلِ فُراتِ
فَجاءَت كَثَوبٍ ضَمَّ سَبعينَ رُقعَةً
مُشَكَّلَةَ الأَلوانِ مُختَلِفاتِ

Vers que j'ai déjà traduits comme suit:
 Les miens me balanceraient-ils, à Dieu ne plaise
Pour une gueuse de la cuisse gauche née
En qui le jargon ifrangi est injecté
Tout comme la bave ophidienne dans l'Euphrate 
Défroque de soixante-dix haillons ravaudée  
Et fière d'autant de couleurs disparates?

4- Le roman en vers de très-excellent, puissant et noble homme Girart de Rossillon, publié par Mignard , Paris et Dijon, 1858, p. 42.

5- Encyclopédie, T. 3, Paris, 1753, p. 526. 

6- Etienne Pasquier, Les Oeuvres, T. 1, Amsterdam, 1723, p. 787. 

7- Etienne Pasquier, opt. cit. p. 787

8-  Godefroy nous fournit de nombreuses variantes orthographiques (adjectifs et substantifs) attestées en ancien et moyen français, comme: secré, secrei, segrai, segroi (adjectif), et secré, segré, segrei, secroi, segroi (substantif). La même source nous apprend aussi qu'il existait une forme féminine du mot en tant que substatif: secrée. Pour l'adverbe, les variantes ne sont pas moins nombreuses: secreement, secreiement, secreament, secrement, segreement, segrement, soigrement.

9-  Jean Joseph Marcel, Vocabulaire français-arabe des dialectes vulgaires africains, Paris et Alger, 1845, p. 505.

10- Comité de conservation des monuments de l'art arabe, Exercice 1907, fasc. 24, Le Caire, 1908, p. 38.

11- Muḥammad al-Mahdī al- Ḥifnāwī, Contes Du Cheykh Êl-Mohdy, V. 1, Paris, 1833, p. 12.  

12- ابن شاهين الظاهري، زبدة كشف الممالك وبيان الطرق، دار الكتب العلمية، 1997، ص. 83‎

13- Ce terme est attesté en français depuis 1556 sous la plume de Léon l'Africain (dit Jean Léon), qui le rend par "Chetebeessere". (Historiale description de l'Afrique, T. 1, Lyon, 1556, p. 361).
 
14- France: ministère de la guerre, Tableau de la situation des établissements Français dans l'Algérie, V. 4, Paris, 1841, p. 310.

15-  Eugène Daumas, La vie arabe et la société musulmane, Paris, 1869, p. 401. 

16- Paul Eudel, L'orfévrerie algérienne et tunisienne, Paris, 1902, p. 351. 

17- أحمد بن علي/القلقشندي، صبح الأعشى في صناعة الإنشا، ج. 4، دار الكتب العلمية، 2012، ص. 203

18-Atallah Dhina, Les états de l'Occident musulman aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, Office des Publications Universitaires, 1984, p. 151. 

19- تقي الدين المقريزي، المواعظ والاعتبار بذكر الخطط والآثار - الخطط المقريزية - الجزء الثالث، القاهرة، 1977، ص. 97‎ 

20- Charles Romey, Histoire d'Espagne depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, V. 5, Paris, 1839, p. 531.

21- Isidro de las Cagigas, Los mozárabes, V. 1, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Instituto de Estudios Africanos, 1947, p. 573.

22- لسان الدين ابن الخطيب، الإحاطة في أخبار غرناطة، دار الكتب العلمية، 2014، ص. 174

23- أحمد المقري التلمساني، نفح الطيب من غصن الأندلس الرطيب ...، دار الكتب الغلمية، 2011، ص. 105

24- ابن خلكان، وفيات الأعيان وأنباء أبناء الزمان، دار صادر بيروت، ص. 219

25- حلمي محمد القاعود، الرواية التاريخية في أدبنا الحديث، دار الاعتصام، 1990، ص. 216

26- Noël Valois, Le conseil du roi aux XIVe, XVe et XVIe siècles: nouvelles recherches, Slatkine, Genève, 1975, p. 213, note 2.

27- Antoine Furèretière, Dictionnaire universel, T. 3, La Haye, 1771, n.p. 

28- Le kateb es-ser est habilité à signer pour le souverain dont il est tributaire, à consulter les correspondances secrètes que ce souverain échange avec ses pairs ou ses préfets (walis); il préside le conseil de choura (consultation), peut nommer et destituer un fonctionnaire, prononcer un arrêt de mort, etc. Et cette charge, est-il besoin de le dire, n'est confiée qu'à une personne de confiance, discrète, compétente en matière d'administration politique, mais aussi éloquente, maîtrisant la rhétorique et les techniques de communication [Source]. On rapporte à ce propos que, suite à la reconquête de Jérusalem, Saladin avait dit à ses proches:" Ne croyez pas que je sois redevable de cette conquête à l'épée; c'est au calame (plume) d'Al Qadhi (nom de son kateb es-ser) que je la dois."[Source].

29- Wiktionnaire: sérail ; qamous al maâny: سرايا

30- Louis Delâtre, La langue française dans ses rapports avec le Sanscrit, V. 1, Paris, 1854, p. XXXI.

31- Wiktionnaire, secret.https://fr.wiktionary.org/wiki/secret

32- Dictionnaire comparé des langues: Française, italienne, espagnole, latine, allemande, anglaise, grecque, hébraïque et arabe, Caen, 1866, p. 398.




Au même sujet:


 Etymologie: quelle en est l'étymologie ?

 Espèces, chèque, carte, aval, crédit: d'où viennent ces mots ?

Escroc, c'est le es-sariq arabe romanisé 
 

 في كلام منسوب للدكتورة نوال السعداوي





jeudi 5 mars 2020

Etymologie: quelle en est l'étymologie ?


De l’arabe التَّامُّ at-tamm (l’accompli, le parfait, le vrai), dérivé du verbe تَمَّ temma (s’accomplir, s’achever, être parfait), ou أَتَمَّ atemma (accomplir, achever), qui a donné le dérivé dialectal et le turc تَمَامْ tamam [1] signifiant « c’est exact, c’est vrai, c’est juste », le grec a tiré son ἔτυμος, étumos, signifiant « vrai », dont il a fait ἐτυμολογία, etumología, donnant le latin etymologia et le français étymologie (1175), de sens identique. Le mot s'est répandu dans plus d'une trentaine de langues de diverses familles (gothique, celtique, romane...), et a donné une dizaine de dérivés en français [2].


Ce grec emprunté à l'arabe, on le savait en Occident, du moins le soupçonnait-on, de longue date. En 1775, Antoine Court de Gébelin soutient que le mot grec dérive d’un radical oriental signifiant « perfection, accomplissement, vérité, justice ».  Voici ce qu’il dit au juste à ce propos : « Il existe dans les langues les plus anciennes de l'Orient, un mot écrit en Hébreu טומ, qui s'écrit et se prononce indistinctement Tom, Tum, Tym ; c'est un mot radical qui signifie perfection, au sens propre ou physique ; et au sens figuré ou moral, accomplissement, vérité, justice. Chez les Hébreux, les Arabes, etc., il a formé des adjectifs et des verbes. Ce mot, uni chez les Grecs à l'Article E, et se chargeant de leur terminaison os, devint l'adjectif E-tum-os, qui signifie vrai, juste, tandis qu'ils laissèrent perdre tout le reste de sa famille. Les Grecs unissant ensuite ce mot à celui de Legia, qui signifie chez eux discours, connaissance, ils en firent le mot E-TUMO-LOGIA, que nous prononçons Étymologie, et qui signifie par conséquent connaissance parfaite, connaissance vraie et juste ; et ils désignèrent par là, la connaissance de l'origine et de la valeur des mots. »[3].

Antoine Court de Gébelin devait ne pas connaître la racine arabeلغَا  lagha (parler) et ses dérivés, autrement il aurait ajouté que  λόγος, lógos (« parole ») est aussi d'origine arabe, de sorte que le grec ἐτυμολογία, etumología, n'a rien de sien dans ce mot, si ce n'est l'habillage phonétique dû à l'hellénisation des deux racines arabes. Logos et bien d'autres mots attribués de façon indue au grec, Abderrahman Benatia en 2005[4], ainsi que Rachid Benaïssa plus récemment [5], les ont restitués à leurs authentiques racines arabes.
En conclusion, je voudrais recommander au lecteur désirant en savoir davantage sur ce que la Grèce doit à l'Orient le livre de Frédéric Mathieu: Platon, l'Egypte et la question de l'âme [6], [7]. C'est un mémoire présenté en 2013 pour l'obtention du Master I de philosophie, et sauf récente restriction d'accès sur Google, il est entièrement accessible en ligne. Ce que l'on peut y apprendre (si l'on est de ceux qui croient au "miracle grec") est si inouï qu'il vaut véritablement la lecture intégrale.



A. Amri
05.03.2020


Notes:

1- Jean Deny, Principes de grammaire turque, Adrien-Maisonneuve, 1955, p. 72.  
2- Etymologie populaire, étymologique, étymologiquement, étymologiser, étymologisme, étymologiste, étymon, réétymologiser, réétymologisation, rétro-étymologie   
5- Généalogie des langues: et si les grecs et les latins parlaient arabe sans le savoir (conférence donnée à Marseille en date du 27.01.2020)
6- Ed° Frédéric Mathieu, 2013.
7- Platon, l'Egypte et la question de l'âme par Frédéric Mathieu, Université Montpellier III - Paul Valéry - Master I de philosophie 2013


Articles similaires:



Quand les médias crachent sur Aaron Bushnell (Par Olivier Mukuna)

Visant à médiatiser son refus d'être « complice d'un génocide » et son soutien à une « Palestine libre », l'immolation d'Aar...