Merci pour toutes vos réactions, les amis.
Autrefois, quand Israël se faisait critiquer par quelqu'un, on criait constamment à l'antisémitisme et cela dissuadait dans une certaine mesure ceux qui étaient tentés de refaire la critique.
Aujourd'hui, et il faut saluer le courage de ces juifs israéliens qui montent au créneau, la "contagion" gagne la maison familiale. Certes, ce n'est pas tout à fait l'épidémie au foyer, mais le "virus" ne fait que s'étendre. Et comme cette pandémie à l'horizon nous est salutaire à tous, vous qui êtes impliqués et assez contaminés faites que d'autres vous embrassent goulûment et contractent à leur tour le virus bénin!
L'espoir vaut d'être partagé et le front qui s'élargit et accule le sionisme au mur, jusque dans sa maison, finira bien par débarrasser l'humanité de ce monstre qui, à mon sens, est déjà moribond.
Encore une fois merci.
Le "fonds de commerce", Abderrahman, est une clé primordiale, à mon sens, qui permettrait de comprendre non seulement la survie du sionisme et l'appui extérieur dont il bénéficie mais peut-être aussi, dans une certaine mesure, son origine, ses fondements.
Il faut qu'il y ait antisémitisme pour avoir à justifier tout acte, toute entreprise œuvrant pour le contrer: au lendemain de l'opération "Plomb durci", parallèlement aux réactions d'hostilité à l'égard d'Israël que connut l'Europe, on a vu fleurir ici et là des bureaux, des associations sionistes financées par l'argent des contribuables et défendant Israël. BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme) et SFSI (Secours Français pour les Sinistrés d'Israël) sont deux exemples des plus récents.
Ne serait-ce qu'au niveau de leurs appellations, ces deux officines sionistes montrent que "l'investissement" dans l'antisionisme est payant. "Vigilance" suppose danger (il faut alimenter le fantasme et entretenir la phobie juive d'une part et rappeler aux Français en général et Européens que le danger qui appelle cette vigilance est intérieur et sans rapport avec Israël) mais en même temps cette formule cabalistique "Secours + Sinistrés+ Israël", au lendemain d'une guerre (et bien avant même cette guerre) où les vrais sinistrés et nécessitant secours sont les Gazaouis et non les Israéliens, tente de détourner au profit de l'agresseur le soutien censé allant sans partage à l'agressé. Alors même qu'Israël a été aux origines de ce qui a motivé l'appel à son boycottage, les sionistes trouvent le moyen d'inverser la règle du jeu pour faire prospérer leur fonds de commerce.
Pour rappel ces 2 associations sont dirigées par un juif que je crois tunisien (Sammy Ghozlan) et œuvrent pour contrer la campagne BDS et faire taire les critiques à l'encontre d'Israël.
Il y a ces jours-ci près de 80 personnes en France, qui attendent de comparaître devant les tribunaux, toutes accusées soit d'antisémitisme, soit d'incitation à la haine, dont Stéphane Hessel, 90 ans, juif, résistant, co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et ex-ambassadeur de la France.
Le "fonds de commerce" rappelle aussi le livre de Norman Gary Finkelstein "L'Industrie de l'Holocauste": l'auteur y évoque ce côté mercantile de l'holocauste, exploité par les sionistes pour générer des richesses et des pouvoirs. Defamation le montre aussi.
Bref, tant que ça rapporte, l'antisémitisme ne doit pas mourir et s'il meurt Israël et ses lobbyistes doivent le ressusciter.
D'un autre côté, et Defamation le montre bien aussi, l'antisémitisme permet à ses cultivateurs de catalyser le sentiment juif autour de l'entité sioniste: Israël. Tant que l'Israélien a peur, Israël aura raison d'exister. On diabolise l'Iran, les musulmans, les Palestiniens, les Arabes (l'Irak hier, la Syrie et le Liban toujours) pour perfuser cette phobie et assurer Israël de la morale justifiant son existence et du soutien à toute guerre préparée ou faite contre ses voisins.
Pour ton précédent commentaire, Abderrahman, quelque part ici une vidéo retraçant l'histoire de Theodor Herzl peut apporter des éléments de réponse à la question: "Comment et pourquoi aurais-je permis de falsifier et d'effacer d'un coup de chiffon une identité qui s'est inscrite depuis des millénaires, au profit d'un projet aussi artificiel que le projet sioniste, d'autant plus qu'il s'inscrit dans la pure logique des entreprises coloniales qu'on croyait mortes?"
Cette vidéo montre une face cachée du sionisme: le sionisme antisémite!
Nous y reviendrons ensemble si tu veux, plus tard.
Theodor Herzl en 3 parties:
Part 1 -
Part 2 -
Part 3
8 novembre, 20:12
6- BHL MENTEUR ET HYPOCRITE de Brahim Fathallah
Ahmed Amri:
Les cabales sionistes ne réussissent pas à tous les coups. Les lobbyistes ont tenté par le passé d'affamer le juif américain antisioniste Norman Finkelstein et ils se sont cassé les dents. S'ils ont réussi à le priver du salaire de professeur dans les universités américaines, ils n'ont pu par contre l'empêcher ni de bien se vendre comme écrivain et éditeur ni d'étendre le champ de sa notoriété et son autorité intellectuelle à travers le monde.
Avec Dieudonné "le fils de Le Pen", c'est pareil. On voulait faire de ce nègre qui ose blasphémer contre le sionisme un Gazaoui en France, le soumettre quasiment au même siège et verser par dessus sa tête le plomb endurci des médias lobbyistes.
Néanmoins, depuis sa mise en disgrâce par la plupart des plateaux de la TV française, alors même qu'il n'arrête de subir les feux nourris des campagnes de presse diffamatoires, Dieudonné est encore debout. Contre toute attente (chez BHL et ses amis) ce nègre chassé du "paradis télévisuel" ne fait pas la manche. Ni ne la fera. Parce que c'était à cela que le vouaient les redresseurs de torts sionistes.
Voila 7 ans que Dieudonné fait systématiquement salle comble où qu'il se produise en France, avec en moyenne 1000 entrées par semaine. A l'étranger, il donne ses spectacles à guichets fermés. Et sur les réseaux d'échange, y compris FB, il fait nettement mieux, mille fois mieux, que BHL.
Morale: plutôt mille fils de Le Pen qu'un bâtard de Sion!
7 décembre 2010, 00:30
7- A propos d'Ahmadynejad et Israël -
Vidéo de Brahim Fathallah
Richard Christmann:
Ahmed Amri:
@Richard:
Coluche le disait si bien: "Tous les hommes sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres". Et c'est d'autant plus vrai que la hantise du nucléaire iranien chez l'Occident et les amis d'Israël a toujours tendance à éclipser le mal qui est aux origines de tel nucléaire: Israël et son arsenal nucléaire. Aux uns il est permis d'être puissants, super-puissants même, d'avoir la force dissuasive et persuasive, de coloniser, massacrer, raser des villes et des pays au nom de la sacro-sainte sécurité menacée, aux autres il est juste permis de se tenir prêts à être immolés, le moment venu, sur l'autel de ladite sécurité. En 2008, quand la Russie décide de faire cadeau au Liban d'une dizaine de chasseurs d'occasion (des Mig-29 dont la fiabilité est douteuse), Israël et ses amis crient haro sur le soutien au terrorisme, protestent de vive voix. Nous sommes pourtant au lendemain de la guerre contre le Liban (2006), où pendant plus d'un mois, en plus du pilonnage terrestre et maritime continu, l'aviation israélienne s'est permis tous les crimes, bombardant nuit et jour Beyrouth-Sud et la quasi totalité du Liban.
Le scénario a été réédité dans la guerre contre Gaza. Et dans les autres guerres concoctées avec Israël, celles contre l'Irak et l'Afghanistan.
Aujourd'hui on montre du doigt l'Iran et on fait tout pour lui faire subir le même sort que l'Irak. La même litanie "sécurité d'Israël", la même rhétorique diabolisant l'ennemi à abattre, les mêmes coups bas et le même jeu d'alliances impliquant les caniches arabes, du Golfe surtout, sont réinvestis dans cette guerre jusqu'à présent froide mais, au vu de tout ce qu'on entend et lit, au vu de cette tension latente qui ne baisse jamais, menace de dégénérer tôt ou tard en conflit armé.
J'évoquais depuis peu "coups bas" et j'oubliais de rappeler la citation tronquée d'Ahmadinajad qu'Israël rappelle et propage, à tout propos. Le président iranien a parlé de "tumeur du Moyen-Orient", et il n'a pas inventé cette métaphore: les juifs orthodoxes assimilent Israël à un cancer et le cancer serait plus clément quand même, en ce sens qu'il se prête à l'espoir et à la thérapie, alors qu'Israël -comparez la carte de la Palestine entre 48 et aujourd'hui- est tout autre. Le président iranien n'a jamais dit qu'il faut rayer Israël de la carte, il a cité Khomeyni pour appuyer ses dires au sujet de cette "tumeur". Par conséquent, la citation qu'Israël répand à cor et à cri pour étayer le sempiternel argument "sécuritaire" est non seulement tronquée mais doublement décontextualisée. Ôtée à son contexte historique d'une part (les années 80 ne sont pas les années 2010), amputée de son auteur (quand le pape heurtait les presque 2 milliards de musulmans, on disait; il n'a fait que citer! Ahmadinajad c'est un autre poids et une autre mesure), amputée enfin de son contexte discursif parce que la phrase originale et la citation incriminée ne sont ni les mêmes ni synonymes; je cite: "L'imam a dit que ce régime occupant Jérusalem doit disparaître de la page du temps": telle est la traduction de la phrase originale, aujourd'hui refondue dans une rhétorique non pas plus explicite mais plus tendancieuse: on supprime "ce régime occupant Jérusalem" et on lui substitue ce qui est susceptible d'apporter plus d'eau au moulin des belliqueux.
Pour conclure, je me permettrais de citer un proverbe local un peu trivial: le chien se plante le museau dans le cul et aboie à l'odeur qui infecte! Israël c'est pareil.
6 décembre 2010, 18:20
8- Les autorités portuaires de Tunis-Carthage refoulent deux syndicalistes français sitôt débarqués
Pour quelles raisons? s'interroge Marie Kovac, ex- amie du réseau.
("ex" parce qu'un beau jour on s'est claqué la porte au nez, sionisme et son anti oblienet!)
Ahmed Amri:
Chère madame,
Votre question est légitime; mais il ne m'appartient pas d'y répondre. Je suis à peu près comme vous dès que je cherche à percer ce mystère, cet absurde des mesures arbitraires se répétant au quotidien dans mon pays.
J'omettais de signaler en marge de ce texte que je ne faisais que traduire une dépêche en arabe transmise, il y a à peine une heure, par un ami.
Néanmoins pour vous mettre un peu dans le contexte politique tunisien, sachez que dès que quelqu'un critique le pouvoir en place, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, et c'est vraisemblablement ce qu'on reprochait aux 2 Français refoulés, il se voit "gratifié" d'un fichage aux aéroports du pays et doit s'attendre en conséquence à des marques d'"hospitalité" comme celles évoquées dans cet article.
Si vous avez des projets de vacances dans notre pays, cette brève mise au point pourra vous éclairer aussi sur le code de conduite à tenir avant de prendre l'avion.
Mais quoi qu'il en soit, je ne vous dirais jamais assez que la Tunisie reste un beau pays et que son peuple est assurément des plus hospitalier.
20 juillet 2010 13:50
9- Censuré:
ohé, Ammar l'aveugle! si tu pouvais lire ça...
Faustine Swahili:
Ahmed Amri:
Hélas, Faustine, je le suis. Et ce qui me console un peu malgré tout, c'est que nous sommes très nombreux à subir cette absurde censure. Absurde parce qu'elle s'en prend à des opposants qui exercent leur droit à l'expression dans la transparence et la légalité constitutionnelle, qui mènent un combat pacifiste, et pas que sur le front intérieur mais sur d'autres fronts censés impliquer tout le pays. Et puis parce que cette censure, inefficace, ne sert qu'à souiller davantage l'image du pouvoir, la plupart des internautes tunisiens étant capables de la contourner très facilement. J'ajouterais que c'est une "pub" inespérée dont on nous fait cadeau.
4 décembre 2010, 13:17
Jamal Zahmoul: "Il est regrettable d'apprendre que vous appartenez à la "3alayhom maghdhoub"[personnes mises en disgrâce, ndlr] M. Amri. Les gens, comme vous, qui font de Facebook un espace de discussions constructives et d'interactions de tous les sujets dignes de considération devraient exercer ce droit sans restrictions ni obstacles." (Traduit)
Ahmed Amri:
Merci pour ces mots très censés, Jamel. Toutefois le pouvoir ne peut apprécier aucune critique, si constructive soit-elle, et la censure est là pour démontrer la pertinence de cette triste réalité. La machine étatique est sclérosée à tel point qu'elle reproduit les mêmes tares, le même mal qu'elle est censée être venue y mettre fin en 87. Vois ce qu'il est advenu de tous les "non" autour desquels s'articule le manifeste du 7 novembre: ce projet démocratique, tellement beau sur le papier, est né avorton deux ans à peine après sa conception. Ces "non" (à la présidence à vie, à la succession automatique, à l'injustice à l'oppression, etc) sont devenus désuets, insignifiants, tant l'exercice du pouvoir depuis 87 à ce jour leur a ôté tout crédit. Par conséquent, rien d'étonnant à ce que la dictature fasse tout pour museler ses opposants, sans égard aucun pour les retombées pouvant toucher l'ensemble du pays, y compris ses propres "dividendes" dans le prétendu "rayonnement tunisien" dont elle prouve ainsi, de façon on ne peut plus incontestable, le mensonge, la fausseté.
Incapable de mesurer l'ampleur des dégâts qu'il provoque en étouffant, entre autres, la liberté d'expression, ne pouvant discerner la critique du nihilisme, quand il impose la censure à un citoyen, le pouvoir a quand même ce mérite qu'il faut lui reconnaître: il atteste que tel citoyen n'est pas des béni-oui-oui. Et sans vouloir paraître le moindrement immodeste, je remercie personnellement ce pouvoir de m'avoir délivré une telle attestation.
6 décembre, 11:20
A suivre...
A.Amri
07.12.2010