Quand il a quitté sa famille et son pays l'Argentine pour rejoindre la guérilla cubaine en 55, Che Guevara -qui
était médecin- portait toujours en bandoulière sa mallette médicale, conjointement avec le fusil du guerrier. Guevara était asthmatique mais ce n'était pas pour cette raison-là qu'il ne se séparait jamais de sa trousse de médicaments. Souvent, on ne trouvait pas sur lui le moindre médicament pouvant soulager les crises de son asthme, le révolutionnaire "à la tête brûlée" délaissant tout ce qui est personnel pour être à même de mieux soigner ses compagnons de combat. C'était pour les premiers soins aux blessés qu'il réservait exclusivement sa mallette. Et au fur et à mesure que Guevara pouvait avancer avec ses frères d'armes sur le terrain cédé par l'ennemi, il n'était pas rare que le guerrier médecin découvre sur son chemin un blessé abandonné par le camp qui se retirait.
Guevara s'arrêtait alors, déposait son fusil, et au péril de sa vie se penchait sur le blessé pour l'examiner attentivement. Puis il le soignait du mieux qu'il pouvait, comme si tel blessé n'était pas dans le camp ennemi. Une fois ce devoir-là accompli, Guevara reprenait son fusil pour poursuivre le combat.
Guevara était communiste et athée. Et l'un des principaux ingrédients de son charisme à ce jour c'était cet humanisme exemplaire, cette morale de guerrier typiquement chevaleresque.
Alors que l'islam authentique prône le respect de l'ennemi, que le Prophète lui-même observait une conduite exemplaire à l'égard des blessés et des prisonniers de guerre, les zélotes jihadistes islamistes engagés en Syrie s'illustrent surtout par des exemples de "valeurs guerrières" fondamentalement opposées à l'esprit des "salafs" dont ils se prétendent les dignes descendants. L'école "chevaleresque" islamiste qui a donné Ben Laden, Zarkaoui, les hordes de Nosra et Cie ne peut exceller que dans l'extrême atrocité; et elle se fout éperdument des préceptes de Dieu et son prophète quand elle fait la guerre.
On ne s'étonnerait pas, alors, que des Faucons jihadistes comme Khaled Al-Hamad alias Abou Sakr -ayant récemment acquis la triste gloire de "guerrier cannibale" (voir vidéo sur lien ci-dessous)- se délectent à manger devant la caméra la chair humaine. Non sans avoir dit auparavant "bismallah" (Au nom d'Allah) pour que telle nourriture reçoive la bénédiction de Dieu.
Pas étonnant, "l'industrie" wahabiste en matière de bourrage de crâne est capable de produire les pires monstres du genre humain.
A. Amri
15 mai 2013
était médecin- portait toujours en bandoulière sa mallette médicale, conjointement avec le fusil du guerrier. Guevara était asthmatique mais ce n'était pas pour cette raison-là qu'il ne se séparait jamais de sa trousse de médicaments. Souvent, on ne trouvait pas sur lui le moindre médicament pouvant soulager les crises de son asthme, le révolutionnaire "à la tête brûlée" délaissant tout ce qui est personnel pour être à même de mieux soigner ses compagnons de combat. C'était pour les premiers soins aux blessés qu'il réservait exclusivement sa mallette. Et au fur et à mesure que Guevara pouvait avancer avec ses frères d'armes sur le terrain cédé par l'ennemi, il n'était pas rare que le guerrier médecin découvre sur son chemin un blessé abandonné par le camp qui se retirait.
Guevara s'arrêtait alors, déposait son fusil, et au péril de sa vie se penchait sur le blessé pour l'examiner attentivement. Puis il le soignait du mieux qu'il pouvait, comme si tel blessé n'était pas dans le camp ennemi. Une fois ce devoir-là accompli, Guevara reprenait son fusil pour poursuivre le combat.
Guevara était communiste et athée. Et l'un des principaux ingrédients de son charisme à ce jour c'était cet humanisme exemplaire, cette morale de guerrier typiquement chevaleresque.
Alors que l'islam authentique prône le respect de l'ennemi, que le Prophète lui-même observait une conduite exemplaire à l'égard des blessés et des prisonniers de guerre, les zélotes jihadistes islamistes engagés en Syrie s'illustrent surtout par des exemples de "valeurs guerrières" fondamentalement opposées à l'esprit des "salafs" dont ils se prétendent les dignes descendants. L'école "chevaleresque" islamiste qui a donné Ben Laden, Zarkaoui, les hordes de Nosra et Cie ne peut exceller que dans l'extrême atrocité; et elle se fout éperdument des préceptes de Dieu et son prophète quand elle fait la guerre.
On ne s'étonnerait pas, alors, que des Faucons jihadistes comme Khaled Al-Hamad alias Abou Sakr -ayant récemment acquis la triste gloire de "guerrier cannibale" (voir vidéo sur lien ci-dessous)- se délectent à manger devant la caméra la chair humaine. Non sans avoir dit auparavant "bismallah" (Au nom d'Allah) pour que telle nourriture reçoive la bénédiction de Dieu.
Pas étonnant, "l'industrie" wahabiste en matière de bourrage de crâne est capable de produire les pires monstres du genre humain.
A. Amri
15 mai 2013
Sur youtube:
Quand islamisme et cannibalisme deviennent frères de sang
Version arabe de l'article