Dépose sur mon épaule ta tête
Et laisse mon sang résorber tes peurs
Oublie les affres de la nuit, le temps
Le vent qui mugit, l'heure et sa valise
Oublie les soupirs profonds du matin
Quel jour fera à la maison demain
Les nuages, les éclairs, les orages
La grosse tempête que l'on prévoit
Oublie l'ombre arpentant le désert vide
La gouttière esseulée et ses hoquets
L'accueil du miroir que ternira l'aube
Et l’œil embu qui s'en détournera
Vide ton verre Douceur de mon cœur
Et sers-moi de tes douceurs un hanap
Bois encore et ne te soucie de l'heure
Catin qui dessoule et dessille les yeux
Quand fort repus enfin les sens voudront
Reposer ta tête sur ma poitrine
Plisse en douceur les cils, ferme les yeux
Et couvre-nous douillettement dedans
Les longs hivers, les ans, les temps, les âges
Tant que tu couveras au chaud l'amour
Sous le duvet d'aile de tes paupières
Tant que la relique de cet instant
Dans ton sein aura autel et prières
Jamais ne disposeront du mektoub
pour en écrire sans nous l'épilogue
Tôt ou tard vers ta tête qui l'attend
L'absent reviendra donnant son épaule
A.Amri
05.06.13
Première mouture: années 1980
Inédits de déni
Et laisse mon sang résorber tes peurs
Oublie les affres de la nuit, le temps
Le vent qui mugit, l'heure et sa valise
Oublie les soupirs profonds du matin
Quel jour fera à la maison demain
Les nuages, les éclairs, les orages
La grosse tempête que l'on prévoit
Oublie l'ombre arpentant le désert vide
La gouttière esseulée et ses hoquets
L'accueil du miroir que ternira l'aube
Et l’œil embu qui s'en détournera
Vide ton verre Douceur de mon cœur
Et sers-moi de tes douceurs un hanap
Bois encore et ne te soucie de l'heure
Catin qui dessoule et dessille les yeux
Quand fort repus enfin les sens voudront
Reposer ta tête sur ma poitrine
Plisse en douceur les cils, ferme les yeux
Et couvre-nous douillettement dedans
Les longs hivers, les ans, les temps, les âges
Tant que tu couveras au chaud l'amour
Sous le duvet d'aile de tes paupières
Tant que la relique de cet instant
Dans ton sein aura autel et prières
Jamais ne disposeront du mektoub
pour en écrire sans nous l'épilogue
Tôt ou tard vers ta tête qui l'attend
L'absent reviendra donnant son épaule
A.Amri
05.06.13
Première mouture: années 1980
Inédits de déni
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