Le désir souverain à ton sein m'a rendu
Si ta gorge autorise l'étau, étreins-moi
Au gré d'un mektoub cruel, longtemps j'ai erré
A toi enfin je me rends, serais-je éconduit
Novice et suffisant, jadis je t'ai quittée
Sillonnant la terre en coureur de guilledou
Depuis ce matin lointain où je suis parti
Comme un passereau débuché de ton sous-bois
J'ai vécu en étranger errant que les nuits
Oh, m'amie ! ma douce oasis ! quel picaro j'étais !
Je soupirais, étourdi, après des chimères
J'ai musé des années tissant mes illusions
Pour en faire une belle burda pas à ma taille
J'ai battu les chemins, scruté les horizons
Sollicitant un sein comme le tien qui m'abreuve
Mais nulle part, jamais, à l'étau de tes bras
Je n'ai trouvé d'égal et d'aussi chaud, jamais
Ni palmier qui émousse comme le tien la canicule
Ni eau de roche plus limpide que ta source
Ni d'autre bouclier contre l'adversité
Comme la fratrie nourrie à ton lait de palme
Ahmed Laghmani
Traduit par Ahmed Amri
17.04.2016
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