vendredi 8 novembre 2013

Furia: pour un art symphonique de masse

Furia (Photo Furia)
Aux origines de Furia, un rêve révolutionnaire et quelque peu utopiste partagé par deux artistes belges engagés. Déloger la symphonie de sa vieille tour d'ivoire pour en faire sinon un art de masse au sens plein de l'expression, du moins une culture plus accessible au peuple, moins élitiste qu'elle ne l'est par tradition. Il ne s'agit nullement de faire déroger la symphonie à son rang de musique savante. Mais de promouvoir le "savant" ailleurs, c'est-à-dire au pied de la pyramide sociale. Dynamiser la culture dite populaire pour que s'y incorpore, à moyen et long terme, une tradition symphonique, et artistique en général, dont sont exclus aujourd'hui, et dans la plupart des pays, les milieux défavorisés. Voilà une entreprise qui, de prime abord, pourrait ressembler à une gageure. Sauf que le projet de Furia a déjà fait ses preuves ailleurs. Et de longue date.

Au Venezuela, un système national des orchestres juvéniles et infantiles (El Sistema), mis en place depuis plus de 60 ans par José Antonio Abreu (1), a permis à près d'un demi million d'enfants appartenant aux couches démunies de s'approprier cette culture autrefois réservée à une caste. Ces enfants sont aujourd'hui parmi les meilleurs orchestres du monde. Et Mozart, Beethoven, Ravel...sont devenus des denrées de première nécessité dans l'entourage des générations formées par El Sistema.(2)

L'ambition de Furia est de transmettre la "contagion" d'El Sistema à l'Europe. C'est un combat qui ne fait que commencer. Et il mérite d'être soutenu non seulement par les mélomanes, mais aussi par tous ceux qui se battent pour un monde plus juste, plus vivable(3).



Beloved Comrade (EP)
Il faut rappeler aussi que, tout en s'investissant dans ce combat avant-gardiste qui postule à vulgariser, populariser autant que possible la musique symphonique, Furia se bat aussi pour un art symphonique engagé. Contre la conception vieille et étriquée de "l'art pour l'art", contre ces théories cultivées par l'idéologie dominante et voulant que l'art soit aseptisé, stérilisé contre la tentation de servir autre chose que son propre "nombril", Furia se bat aussi pour réhabiliter les chants de protestation. Les chants engagés.

Avant de conclure cette modeste présentation de Furia, je voudrais adresser un message, en vérité l'expression d'un vœu de citoyen arabe, à ceux qui sont à la tête des institutions culturelles sur la rive sud de la Méditerranée. Nos ministres de la culture, nos directeurs de festivals. Mais aussi les plumes journalistiques, les animateurs de plateaux télévisuels, celles et ceux qui ont voix (et droit) au chapitre dans  la cuisine de notre culture artistique.
On aimerait voir Furia à Carthage, à Timgad, à Baalbek, à Agadir... Et sur tant d'autres scènes aux noms auréolés de prestige, lesquelles nous ont fait découvrir au fil des ans les plus beaux talents du monde. On aimerait voir ce tandem belge honoré à bon droit par le public arabe, par les télés et radios de nos pays, comme le tandem honore lui-même, sans fioriture aucune, la musique et la chanson conçues pour servir de "remède à la morosité ambiante"(4).

Philippe Tasquin
Philippe Tasquin et Julie Jaroszewski redonnent à l'art symphonique des nouvelles lettres de noblesse, d'une part en œuvrant à reconduire chez eux le travail initié au Venezuela par José Antonio Abreu. D'autre part en faisant épouser cet art les justes causes des peuples, les voix et voies nôtres de citoyens de tous pays se battant pour un monde meilleur. Pour le salut humanitaire commun. Tout autant que le salut de cet art savant qui ne pourra que s'enrichir et s'épanouir au fur et à mesure de sa vulgarisation comme nouvelle culture de masse.





A.Amri
8 novembre 2013

Traduction en italien de Patrizia Donadeldo

Notes:

1- Jose Antonio Abreu parlant des enfants transformés par la musique:

2-" Aujourd'hui, nous pouvons dire que l'art en Amérique latine n'est plus un monopole d'élite mais est devenu un droit social." (José Antonio Abreu)

lundi 28 octobre 2013

Testament d'une péripatéticienne (Grisélidis Réal et Furia)

"L'art n'a que faire des lisières, des menottes, des bâillons; il vous dit : Va ! et vous lâche dans ce grand jardin de poésie, où il n'y a pas de fruit défendu." (Victor Hugo - Préface des Orientales)


Mort d'une pute est un poème écrit quelques semaines avant la mort de son auteure. Ce chant de cygne au titre provocateur, d'aucuns diraient scabreux, se lit comme le testament spirituel d'une écrivaine pas comme les autres.Une écrivaine qui était aussi "une courtisane révolutionnaire".

Le 17 avril 2005, dans une clinique genevoise où elle était hospitalisée, Grisélidis Réal -qui se battait depuis plusieurs années contre un cancer de l'estomac- se savait perdante, mourante. Et elle écrivit, la nuit (comme elle l'a mentionné elle-même en bas de la feuille encrée) ce poème à travers lequel, revendiquant jusqu'au bout son statut de pute invétérée, elle semblait narguer la mort et ses affres. Tout en formulant, dans un langage simple et poignant, ses derniers vœux. Les vœux pieux d'une "catin révolutionnaire et briseuse de tabous"(1).

Écrivaine suissesse, poétesse, peintre, Grisélidis Réal a "choisi" d'exercer parallèlement le plus vieux métier du monde. Certes dans un contexte biographique qui donne leur sens aux guillemets flanquant ce participe. Une mère célibataire ayant à sa charge 2 enfants, puis bientôt 4, de pères différents, et de surcroit indifférents au sort de leurs progénitures, si elle en vient à manger de ce pain-là ce n'est pas de gaieté de cœur, on l'imagine aisément. Mais parce que l'instinct de survie a ses raisons que la rigueur de la morale bien pensante n'a pas.

Certes, la catin s'est "institutionnalisée" par la suite. Allant jusqu'à abjurer la "vertu" à quoi on a tenté de la reconvertir, le prix de cette conversion, modique, ne valant pas la messe. Certes, à maintes occasions elle s'est inscrite en faux contre tant de clichés "fatalistes", ou candides, qui font de toutes les prostituées des victimes, des poules aux œufs d'or asservies par leurs maquereaux. Certes, la catin aurait bien aimé "valoriser" la profession, sinon faire en sorte que ce métier qu'elle définit comme  «un art, un humanisme et une science»(2) soit moins méprisé par la société humaine. Par ses puritains impénitents surtout. Certes, allant à rebours de tous les tabous vieux et si tenaces, bousculant les garde-fous de toutes nos doxas (in)humaines, la catin aurait bien aimé que le monde reconnaisse à ses ouvrières du sexe les mérites du métier, ses bienfaits et leurs droits, comme tout humain, au respect et à la dignité.

N'empêche que loin de toute complaisance et tous faux-semblants, cette catin est un peu comme la fleur de lotus sacré. Le nénuphar dont feuilles et pétales servent de trône aux divinités de l'Orient. Malgré la boue dont se nourrit la plante, le marécage dans lequel elle pousse et s'épanouit, le plus pur des hommes ne saurait rester indifférent à sa beauté. Ni à l'ascendant mystique des divinités païennes qui la protègent.

C'est dire quel plaisir fut pour l'auteur de ces lignes de redécouvrir "Mort d'une pute" chanté par Furia.
Furia (Photo Furia)
Car en toute franchise, tel auteur aurait été incapable de "dédouaner" dans sa tombe la "poétesse maudite", pour traduire en arabe son "vœu testamentaire", sans le talent et le courage de ce duo belge qui a sanctifié la pute par la magie de l'art. Le pouvoir de ce piano ensorceleur (Philippe Tasquin) et la non moins ensorceleuse voix de sirène qui l'accompagne (Julie Jaroszewski), le talent de ce tandem de "furies" se battant sur plus d'un front pour que notre monde soit vivable, l'art sublime honorant si bien la chanson et l'engagement, autant de raisons plaident pour que Mort d'une pute soit "entendu" en arabe, comme la cause de la péripatéticienne qui a "couché" sur une part de son testament les indignés de l'humanité.



A.Amri
28.10.2013



Notes:
1- Françoise Courvoisier: Grisélidis au théâtre: un paradoxe en or.
2- Interview de
Grisélidis Réal sur RTS, par Pascal Rebetez.

mercredi 28 août 2013

La guerre des Trois Coquins et leur cheval de Troie

Ils sont décidés à nous la faire, leur guerre de Trois.

En braves redresseurs de torts faisant valoir à bon endroit, comme chaque fois, comme toujours, leur droit d'ingérence salutaire, l’infaillible bouclier des innocents humains.
Mousquetaires au secours des Syriens que le sarin menace, nobles, désintéressés, philanthropes n'ayant d'autre fin que la protection des faibles, le soutien des opprimés, le bonheur de l'humanité.

Et d'ailleurs qui osera les contredire là-dessus, ces philanthropes patentés? l'histoire, en maintes occasions et lieux, ayant prouvé combien ces braves justiciers occidentaux ont très bien servi l'humanité chaque fois que celle-ci, en détresse, les a vus accourir à son secours. Sans que cette humanité ne le leur demande, au reste.
N'a-t-on pas sous les yeux les mille et un bienfaits de ces charitables mains tant de fois tendues aux damnés de la terre, les exploits sans nombre de ces d'Artagnans invétérés dévoués au service de la justice au monde, les bilans, en tout lieu brillants, de chacune de leurs croisades contre le terrorisme, les États voyous, la barbarie?
Libye, Irak, Afghanistan, pour ne citer que les plus récents terrains de leurs interventions: mesurez ce que les peuples secourus dans ces trois pays ont acquis grâce aux sauveteurs de l'humanité et leurs épées secourables: prospérité, liberté, sécurité, dictatures enterrées et démocraties, démocraties naissantes -cela va de soi, mais sur la bonne voie, sous peu qui n'envieront rien au meilleur modèle occidental. Eh oui! qui n'en conviendra?

Ils sont décidés à nous la refaire, leur guerre de Trois.

Juste pour sortir les Syriens, assurent-ils, de ce détroit noir qu'infecte le sarin. D'autant que de l'autre côté du détroit, leur Hélène, israélienne et polyandre, se trouve elle aussi sous l'épée de Damoclès-Sarin-le-Syrien. Nonobstant ses têtes nucléaires, son phosphore blanc à gazer les acariens basanés de Gaza, ses boucliers étasuniens et son armada de 4e puissance militaire au monde, la pauvre Hélène est constamment à la merci de l'ogre irano-syrien. Uranio-sarin. Aussi espère-t-elle à bon droit conjurer par cette nouvelle guerre contre les méchants voisins arabes l'ogre épouvantable qui trouble à juste titre sa sérénité. Et gagner par la même un nouveau tronçon de terrain déminé et désinfecté, afin d'aérer davantage son espace vital, sécuriser toujours mieux les parages de sa maison, parages incessamment peuplés de démons incorrigibles, incivilisables, impénitents.

Pour le pas d'Hélène cher à la mesure des géomètres et la démesure des maîtres de ce monde, la guerre de Troie aura lieu. Et tant mieux pour les armuriers, les pauvres armuriers et marchands d'armes, qui, au passage, n'ont plus rien à se mettre sous la dent ces derniers mois, et pour cause! La philanthropie sauvera la Syrie, oui, mais sans pour autant oublier les prochains de ses apôtres, les bons apôtres de la philanthropie.

La guerre de Troie aura lieu. Et il y aura toujours parmi les Troyens arabes et musulmans des écuyers zélés au service des chevaliers servants d'Hélène! Et tout autour de ces écuyers, non moins zélés ni dévoués à la polyandre et ses amants, des serins béats pour nous seriner, dans la communion des saints islamo-siono-atlantistes, la belle sérénade du Printemps arabe qu'on verra bientôt fleurir pour de bon.

De Damas à Tétouan. Inch'Allah !

A.Amri
28 août 2013

jeudi 22 août 2013

Tahar Ben Hassine, l'irréductible voix de la révolution

Dans un cri de détresse publié hier en fin d’après-midi sur sa page fb, Tahar Ben Hassine prévenait ses amis, ses téléspectateurs et le peuple tunisien que la police encerclait le siège de sa chaine de télé, dont les locaux se situent à Manouba.
«Les agents qui encerclent le siège, écrit-il, en dehors des heures administratives, vont m'arrêter et me conduire à Gorjani. Ma recommandation consiste à ne pas changer de combat: n’appelez pas pour ma libération mais continuez à œuvrer pour la dissolution du gouvernement».

Directeur de la chaîne de télévision privée El Hiwar Ettounsiقناة الحوار التونسي (Le Dialogue tunisien), Tahar Ben Hassine est connu par les téléspectateurs tunisiens depuis 2003, date de lancement d'El Hiwar, comme un militant de première ligne, infatigable, pionnier de l'engagement audiovisuel national, qui se bat sans répit ni compromis pour la liberté, la justice et la démocratie. Ayant pour devise, qui est aussi le slogan de sa chaine: « la liberté de parole est le fondement de la liberté de la patrie », Tahar Ben Hassine a participé à toutes les batailles sociales et politiques marquant la dernière décennie. Les mêlées pour sa survie de la LTDH (Ligue tunisienne des droits de l'homme), les grèves de la faim -en 2005 puis en 2007- d'opposants politques, la révolte du Bassin Minier, puis celle de Ben Guerdane, la Révolution: tous ces temps forts de notre récente histoire nationale, Tahar Ben Hassine les a couverts, et courageusement, à un moment où la presse et les médias tunisiens étaient bâillonnés.

Ce combat qui a valu à Tahar Ben Hassine un harcèlement continu de la part du président déchu Ben Ali, reconduit avec la même intensité après la révolution de 2011, met aujourd'hui le militant dans le collimateur du nouveau pouvoir tunisien.
A la mi-juillet dernier, sur instigation du président provisoire Moncef Marzouki, le ministère public a accusé

Tahar Ben Hassine d’incitation à la désobéissance civile. Convoqué par la Brigade criminelle de Gorjani pour une audition fixée au mardi 20 août, Tahar Ben Hassine ne s'est pas présenté, invoquant des problèmes de santé. Mais son avocat ayant obtenu entretemps le report d'audition au 9 septembre prochain, le débarquement de la police chez Tahar Ben Hassine, dans son domicile ou aux locaux de sa chaine, son arrestation ou une menace de tel ordre (car pour l'instant on ne sait pas encore si l'arrestation a eu lieu) procède d'un flagrant abus de pouvoir inacceptable. Cet arbitraire policier qui rappelle les vieilles méthodes de répression dictatoriale nous interpelle en tant que citoyens libres.

Citoyens tunisiens et citoyens du monde, Tahar Ben Hassine est notre voix irréductible, insoumise, incorruptible. Et sa chaine de télévision est le canal inconditionnel de notre peuple, la tribune libre de notre révolution.
Dénonçons tous d'une seule voix la répression du pouvoir tunisien qui renoue avec la dictature de fer benalyenne! Non au bâillon visant la liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de l'information! Non à la muselière de la censure! Nous sommes tous Tahar Ben Hassine et El Hiwar Ettounsi !

A.Amri
22 août 2013

samedi 17 août 2013

Syrie: massacre de chrétiens à Marmara et Kalat Al-Hosn

Au lendemain même de la formation en Turquie de la Coalition nationale syrienne (CNS) il y a deux ans, le vice-président de cette coalition Farouk Tayfour, qui est en même temps le guide de la confrérie des Frères musulmans en Syrie, appelait les brigades de l'internationale islamiste engagées dans son pays à frapper les quartiers habités par les minorités, entre autres nassirites et alaouites, considérées pêle-mêle comme les inconditionnelles alliées du régime. Depuis, les civils chiites et chrétiens sont incessamment la cible de massacres perpétrés par la soi-disant ASL (Armée syrienne de libération) et ses alliés les troupes jihadistes de Nosra et Al-Qaïda.

Les USA, certains pays de l'UE et les pays arabes qui ont adoubé cette coalition syrienne, qui soutiennent sa "révolution" armée, lui fournissent des combattants, l'assistance logistique et jusque les recrues vouées au jihad de niqah, sont tous complices des crimes contre l'humanité endeuillant au quotidien depuis deux ans la Syrie.

Ce matin à l'aube, une nouvelle boucherie a été perpétrée dans deux zones voisines à l'ouest syrien: Marmara et Kalat Al-Hosn (Krak des Chevaliers). Au moins une dizaine de chrétiens syriens, jeunes pour la plupart, ont été tués dans l'attaque de leur région par les hordes jihadistes. Parmi ces martyrs, on a pu identifier: Jacques Saâda, Sumer Issa Yezji, Fedi Elyes, Bassel Watfa, Atallah Aboud, Amin Nagrour, Ibrahim Saâda et Maria Berchini (couple figurant sur la photo). Et ce bilan qui n'est pas définitif risque de s'alourdir encore, hélas, dans les heures qui viennent.


A.Amri
17 août 2013


vendredi 16 août 2013

La sale guerre médiatique des Frères musulmans


Cette photo montrant une femme écrasée par un
char militaire a été prise en Irak en 2004. Il va sans dire que le char est américain et la victime une irakienne.
Mais le jihad étant saint et les Frères musulmans tout autant, depuis la guerre qui embrase la Syrie on a revu cette photo sur maintes pages de propagande islamiste, réencadrée dans le temps et l'espace syriens avec des légendes attribuant le crime à l'armée régulière syrienne.
Puis à la faveur des derniers évènements en Egypte, la même photo est réinvestie dans la même sale guerre des Frères, le char est cette fois-ci attribuée à l'armée de Sissi et la martyre à la confrérie de Morsi.

Ci-dessous un premier lien situant la photo dans son contexte initial, suivi de deux autres liens instrumentalisant ce mediamensonge dans la guerre des Frères:

- Lien un (il faut cliquer sur "CONTINUE" pour accéder à la page

- Lien deux (Char de Bachar)





A.Amri
16 août 2013

jeudi 15 août 2013

Lapsus de saints frères de lait



Nifak et wifak نفاق- وفاق sont deux paronymes arabes qui signifient respectivement hypocrisie et conciliation.
Au cours d'une conférence de presse donnée à Tunis aujourd'hui 15 août 2013, la maudite langue a fourché à Rached Ghannouchi, comme ce fut le cas il y a un an et demi pour le numéro 2 d'Ennahdha Hammadi Jebali. Ce dernier, à l'époque chef du premier gouvernement à majorité islamiste, a fait un lapsus en voulant dire que la Tunisie est une démocratie naissante. Le mot démocratie a été malencontreusement supplanté par dictature.
Son frère aîné quant à lui, leader de la dictature naissante, aurait aimé dire aujourd'hui, parlant de sa famille politique:" nous sommes tenus d'être conciliants!" Mais Satan, ou Tartuffe, est venu lui piquer de son dard le bout de la langue au moment précis où il crachait sa "conciliation". De sorte que le grand livre des citations célèbres lui attribue d'ores et déjà cette maxime nahdhaouie: "nous sommes tenus d'être hypocrites!"
Que le diable patafiole les seins nourriciers de nos saints lapsus!

Freudiens, à vous de lape-sucer là-dessus tant que c'est frais!

A.Amri
15 août 2013

Quand les médias crachent sur Aaron Bushnell (Par Olivier Mukuna)

Visant à médiatiser son refus d'être « complice d'un génocide » et son soutien à une « Palestine libre », l'immolation d'Aar...